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Ruinart Festiv’Art 2024 : La 5e édition démarre en beauté

La 5e édition du Ruinart Festiv’Art est véritablement lancée !
Après « La Villa des Créateurs » mardi 1er octobre 2024, le second vernissage de cette édition s’est tenu ce mercredi 2 octobre au Comptoir des Arts. L’œuvre exposée, intitulée « Quand Les Benskins attaquent », est celle de Darius Dada, artiste pluri-média et enseignant à l’École Polytechnique des Arts Numériques.

L’exposition à La Villa des Créateurs est celle de Salifou Lindou. Ce mercredi, Darius Dada a présenté sa remarquable œuvre « Quand Les Benskins attaquent ». Landry Mbassi, commissaire de l’exposition, a dressé le contexte de cette édition : « Cinq éditions, c’est long, ça prend du temps. Depuis trois ans, nous travaillons avec des artistes autour d’un thème. Pour cette édition, nous avons choisi de leur faire explorer la vie dans les grands espaces urbains. Comment les artistes appréhendent-ils ces phénomènes ? Le cinéaste camerounais Jean Marie Teno disait : ‘Nos villes sont le reflet du traumatisme colonial qui nous habite’. La modernité nous a trompés, nous n’y avons pas été préparés et, aujourd’hui, nous la subissons. »

Darius Dada s’est penché sur le phénomène des motos-taxis, expliquant son choix : « Mon installation est une réponse au thème du Ruinart Festiv’Art pour cette 5e édition (Urbanologies ndlr), qui nous demandait de réfléchir aux réalités de nos contextes urbains en Afrique. J’ai choisi d’aborder le phénomène des motos-taxis. On les appelle souvent ‘les attaquants’ parce qu’ils sont imprévisibles, faisant des contresens ou roulant sur les bas-côtés. Mon œuvre montre comment les motos envahissent littéralement nos espaces, rentrant même dans nos maisons. »

L’artiste a représenté trois motos, mais avec un seul casque, et il précise : « Il y a trois motos et un seul casque. Si on reste dans cette dynamique, cela montre que deux motos n’ont pas de casque. Beaucoup de conducteurs n’en portent pas. Quelques-uns essaient d’assurer leur sécurité, mais la question demeure : est-ce que ceux en face prennent les mêmes précautions ? »

En remerciant les nombreux amateurs d’art présents, M. Yann Tinkeu, Brand Manager de Moët Hennessy Cameroun chez Arno Global Beverages (AGB), a tenu à rappeler l’histoire qui lie Ruinart à l’art depuis plus de 300 ans : «L’histoire de Ruinart et de l’art remonte à 1729, lorsque M. Thierry Ruinart, a créé la première maison de champagne. Son fils Nicolas a eu l’idée d’associer les œuvres d’art aux bouteilles qu’il envoyait aux cours royales, établissant ainsi un lien unique entre le champagne et l’art. Aujourd’hui, nous perpétuons cette tradition vieille de 300 ans. »

Il a également souligné l’importance de cet engagement : « Ruinart Festiv’Art en est à sa 5e édition au Cameroun et nous continuons de promouvoir l’art contemporain. Nous avons le plaisir de découvrir Darius Dada, qui, après deux mois de résidence, nous présente cette œuvre impressionnante.»

Ce jeudi 3 octobre, le CIPCA (Centre International pour le Patrimoine Culturel et Artistique, ndlr) accueillera Ruth Afane Belinga pour une performance unique intitulée « Ginga Da Vida ».
Ensuite, Douala prendra le relais avec des événements prévus les 8, 9 et 10 octobre 2024.

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