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Salatiel va célébrer ses 10 ans de carrière

Salatiel, le talentueux chanteur, musicien et producteur camerounais, va célébrer ses 10 ans de carrière en tant qu’artiste solo, marquant ainsi une décennie de succès et de collaborations internationales.

Le talentueux chanteur, musicien et producteur camerounais, Salatiel, va célébrer ses 10 ans de carrière le 14 février 2025, au stade Molyko de Buéa. « Vendredi 14 février 2025, stade Molyko de Buéa. Ecrivons une histoire d’amour du passé, du présent et du futur ! Vous etes prêt ? », a écrit l’artiste sur son mur Facebook.

Cette célébration met en avant son rôle et son accomplissement, marquant ainsi une décennie de succès et de collaborations internationales.

Découvrir Salatiel

Pianiste, batteur, auteur-compositeur-interprète, arrangeur et producteur, Salatiel se passionne dès son plus jeune âge pour la musique, autant par inclination personnelle que par nécessité vitale. Avec son single « Fap Kolo », il remporte en 2014 le concours MTN Cameroon « Make the music », et s’impose rapidement dans le pays comme l’une des figures incontournables de la jeune scène musicale. Une génération qui tente alors de renouveler l’identité de la musique camerounaise, afin de reconquérir le continent.

A la tête de son label Alpha Better Records, créé en 2013, il a produit la plupart des artistes camerounais en vue (Mr Leo, Daphne, Askia, Blaise B…), mais aussi des artistes de renommée internationale tels que feu Manu Dibango, Youssou N’Dour, Rutshelle Guillaume, Teni, Stone Boy, Amanda Black, Sauti-Sol, Soul Bangs…

Salatiel est sans doute aujourd’hui l’un des plus grands artistes et producteurs africains de sa génération. L’enfant de Tiko, petite ville de la région du Sud-Ouest camerounais, où il naît le 26 décembre 1987, a d’ailleurs été choisi par Beyoncé pour représenter l’Afrique francophone sur l’album « The Lion King ; The Gift ».

Salatiel apporte en effet à cet album sorti en 2019 et inspiré de la bande originale du film « Le roi lion », la touche d’authenticité africaine nécessaire, au même titre que les stars nigérianes Wizkid, Burna Boy, Mr Eazi, Tiwa Savage, Tekno, Yemi Alade, le Ghanéen Shatta Wale, ou encore les Sud-Africaines Busiswa et Moonchild.

Fils de pasteur, Salatiel est bercé par le gospel ; cependant, il se nourrit d’influences très variées qui vont de l’afro-beat à la musique classique, en passant par le reggae, le makossa, le bikutsi, l’afropop, l’afrofunk, la house, le coupé-décalé… Musicien dans l’âme, arrangeur hors-pair, c’est tout naturellement qu’il se forme à la production musicale aux côtés d’Emile Ngumbah, fondateur de M-One music Studio, l’une des meilleures maisons de production camerounaises.

Parcours artistique

Dès l’adolescence, Salatiel se nourrit de musique pour se protéger face à l’adversité et aux difficultés de la vie. Loin du foyer familial, notamment pour répondre à son besoin de suivre un cursus anglophone, la musique devient son refuge, sa bouée de sauvetage et son mode d’expression favori. Le musicien qu’il est aujourd’hui doit beaucoup au jeune garçon qui écumait les rues de son Sud-Ouest natal pour se gaver de sons et de rythmes très variés.

Né d’une mère très croyante et douée pour le chant, Salatiel puise une partie de son inspiration à la source du gospel, en particulier auprès des artistes du label américain « Integrity Music », célèbre pour sa musique de louange. Initié au piano par l’un de ses grands-frères, il se perfectionne seul, en mémorisant des chansons qu’il jouait ensuite sur un piano virtuel dessiné au stylo bille sur sa table-banc de lycéen.

A 17 ans, les parents de Salatiel lui interdisent le piano familial, pour le punir de ne pas donner la priorité à ses études. Un crève-cœur et une indicible souffrance, car au fond de lui, il savait déjà que la musique était sa voie. Paradoxalement, c’est la période durant laquelle il a écrit le plus de chansons. En 2007, Salatiel s’inscrit à l’université de Buéa dans son Sud-Ouest natal, tout en faisant beaucoup de musique dans les églises de la région. Quelques mois plus tard, il embrasse la carrière de musicien de studio et devient rapidement un arrangeur-producteur réputé. Après l’obtention en 2011 de sa licence en biologie animale, il arrête ses études pour se consacrer à la musique.

Ayant travaillé sur des musiques issues d’horizons très divers (gospel, folklore du sud-ouest camerounais, bikutsi, makossa, musique Bollywood, hip-hop…), Salatiel développe une capacité exceptionnelle à fusionner les sons et les rythmes. Aux artistes camerounais du makossa « Old school » comme Annie Anzouer ou Nar6 Pryze, il apporte à l’époque une touche « New school » faite d’un mélange de coupé-décalé, d’afrobeat… avec des rythmes traditionnels. Par ailleurs, il conçoit, compose et écrit de nombreuses musiques de films.

Récompenses et nominations

En 2010, Salatiel forme le groupe « Da Thrill » dont il est aussi le producteur et avec lequel il gagne le concours camerounais « Nescafé african revelations ». Et pour la finale panafricaine qui se déroule au Sénégal, le groupe se classe deuxième derrière le Nigeria.En 2014, le succès se confirme et Salatiel gagne en solo cette fois-ci le concours MTN Cameroon « Make the music », grâce à son titre « Fap kolo ».

En 2018, Salatiel remporte le prix du « Meilleur artiste masculin de l’année » aux Urban Jamz Awards, une cérémonie destinée à célébrer les artistes et tous les acteurs de l’industrie musicale camerounaise.

En 2019, avec son titre « Anita », Salatiel remporte le prix du meilleur artiste masculin en Afrique centrale, lors des All Africa Music Awards (AFRIMA), une cérémonie créée par le Comité international AFRIMA, constitué des cinq régions du continent, en collaboration avec l’Union africaine, pour célébrer les œuvres musicales, le talent et la créativité. Au cours de cette même édition AFRIMA 2019, il est aussi nominé dans deux autres catégories : meilleur artiste, duo ou groupe en contemporain africain pour « Anita », et producteur de l’année en Afrique pour « Anita » et « Ne lâches pas » de sa compatriote « Daphne ».

Toujours en 2019, le titre « Anita » permet à Salatiel de remporter le prix spécial du jury lors des « Canal 2’Or » 2019 – cérémonie créée en 2004 par la chaîne privée camerounaise Canal 2 International pour le Cameroun et l’Afrique centrale –, mais aussi les « Balafon Music Awards » d’artiste masculin de l’année et meilleur clip de l’année.

Grâce à son premier album « Africa Represented », sorti en 2021, Salatiel remporte notamment le prix du « Meilleur artiste masculin de l’année » et du meilleur album lors du MUMA, le Muzikol Music Awards, créé au Cameroun pour célébrer les industries musicales locales et africaines.

Collaborations artistiques

 

Fidèle à ses valeurs humanistes et conscient que l’on ne s’enrichit qu’au contact des autres, Salatiel conçoit son métier d’artiste comme une aventure commune. Depuis ses débuts, sa trajectoire est jalonnée de collaborations en tant qu’auteur-compositeur-interprète, arrangeur et producteur.

Après la création en 2013 de son label Alpha Better Records, Salatiel produit deux titres à succès : « E go betta » de Mr Leo et son hit « Fap kolo ». Dans la foulée, il travaille sur une chanson avec feu le créateur de Soul makossa, la légende camerounaise Manu Dibango. Dès lors, le label Alpha Better Records enchaîne les hits tels que « On va gérer » de Mr Leo, « Dingue de toi » de Dynastie le Tigre, « Supporter » de Locko ft. Mr Leo ou encore « Calée » de Daphne, « Je laisse tout à Dieu » de Indira et « Poser » de l’artist Rutshelle.

En 2017, avec ses compatriotes Mr Leo, Askia et Blaise B, Salatiel produit sous son label les chansons « Qu’Est-ce Qui N’a Pas Marché » et « Higher-Higher ». La première reste aujourd’hui encore l’une des plus populaires du label, tandis que la seconde nous ramène aux sources du gospel.

Cette trajectoire faite de travail et d’un indéniable talent est reconnue par Beyoncé et ses équipes, qui choisissent Salatiel comme représentant de l’Afrique francophone sur l’album « The Lion King ; The Gift » sorti en juillet 2019, peu de temps après la bande originale du film « Le roi lion » dont il est inspiré. Un album auquel Salatiel a apporté une touche d’authenticité africaine, au même titre que les stars nigérianes Wizkid, Burna Boy, Mr Eazi, Tiwa Savage, Tekno, Yemi Alade, le Ghanéen Shatta Wale ou encore les Sud-Africaines Busiswa et Moonchild.

2023 Salatiel lance le titre « Closer » avec la reine de la musique camerounaise Charlotte Dipanda et introduit son deuxième album « family man ». En l’espace de dix ans, Salatiel a arrangé au moins trois mille chansons de styles différents et produit près de trois cents artistes d’horizons très divers.

 

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