
Dites-nous, à quel âge vous vient l’envie d’intégrer le cercle de la mode ?
J’avoue que c’est à 17 ans ; j’étais toute jeune certes, mais ce métier me passionnait beaucoup.
Qu’en pensaient les parents ?
(Rires) Vous imaginez bien que ça n’a pas été facile ; bon, disons qu’ils ont fini par s’y faire, mais avaient des conditions : Il fallait avoir de bonnes notes en classe et que ce métier n’empêche mon épanouissement scolaire.
Est-ce à dire que vous vous en sortez ?
Ça va, je ne me plains pas, j’arrive à gérer tout ça.
Sinon, sérieusement, depuis combien de temps y êtes-vous ?
Depuis exactement trois ans ; j’étais tout d’abord à l’agence Channel, puis j’y suis quittée pour rejoindre l’agence Diaw Design.
Les choses sont-elles mieux chez Diaw que chez Channel ?
Bah, je dirais juste qu’à Channel j’ai fait mes premiers pas, j’ai appris ce que je pouvais et ça m’a grandi en quelque sorte ; en venant chez Diaw, c’était en toute connaissance de choses. Je savais ce que je visais en arrivant ici.
Peut-on avoir quelques évènements auxquels vous avez pris part ?
Bien sûr ! Il y a le Forum des Métiers de la mode et du Design de Yves Eya’a, depuis sa première édition je ne le loupe plus (rire), j’ai également participé à « Couleurs du Futur » de Samba Diaw.
Quelle différence faites-vous du métier, d’avant votre immersion et de l’après ?
En fait, ce n’est pas différent du rêve ou de l’image que l’on se fait ou que l’on s’est faite ; il faut juste travailler, travailler encore, parce qu’on ne nous dira pas toujours ce que l’on veut entendre, du genre : On ne sera pas toujours la préférée ou la chouchou quand il faudra faire des castings.
Que regrettez-vous dans ce métier ?
Ce que je regrette ? En fait, rien ; rien parce que quand je suis en cours l’ambiance est si sérieuse qu’on finit par s’ennuyer ; or quand je regagne l’agence, l’ambiance aux répétitions est plus joviale et fun.
Samira est-elle satisfaite de ce qu’elle perçoit dans ce métier ?
Satisfaite ? (rires), bon, disons pas très satisfaite parce qu’on ne l’est nulle part. Très souvent, ce qu’on nous donne est loin d’être à la hauteur de ce qu’on fournit comme boulot, mais bon quand vous faites un métier avec amour et passion, vous ne comptez pas généralement.
Commentaires
0 commentaires