InsideInterviewLifeStyle

Marine Bélondrade : « Je suis très émue d’être en Afrique, et surtout au Cameroun »

Jeune française diplômée en Analyses et prospective internationales, Marine sort fraichement de sa première expérience en tant que chargée de communication à l’Alliance française de Moldavie. Depuis février, elle occupe le même poste désormais à l’Institut Français du Cameroun de Yaoundé, sa toute première expérience en terre africaine et au pays de Manu Dibango en particulier. Un challenge qu’elle assume déjà pleinement, sourire aux lèvres, avec dans sa jolie tête de perspectives aussi enrichissantes que nouvelles, et dans ses esgourdes, le charme des sonorités locales pour accompagner les mets exquis dont elle raffole particulièrement. Voici Marine Bélondrade…

Bonjour, vous préférez Marine ou Bélondrade?

Ah bonjour, je préfère Marine ; merci.

Vous vous acclimatez progressivement? De toute façon il faudrait bien que vous vous adaptiez…

(Elle nous fait grâce d’un large sourire) Bah je vais dire que je ne me suis même pas préparée en arrivant au Cameroun ; disons que je préfère –c’est volontaire- ne pas me renseigner sur un lieu avant de m’y rendre car pour moi c’est mieux de découvrir véritablement et cela m’évite des idées ou d’éventuelles surprises. Sinon la vie au Cameroun, et à Yaoundé plus particulièrement –puisque je n’ai encore visité d’autres villes- est plutôt agréable ; à la limite le seul souci que je peux avoir pour le moment c’est la chaleur (rires), mais ça ira, vous savez je sors d’un pas où il fait très froid, c’était en Europe de l’Est, en Moldavie. Mais je le réitère, les gens ici sont fort sympathiques, l’équipe m’a très bien accueillie, si je ne m’abuse un peu, je pense que tout se passera très bien.

Et si on parlait de vos débuts… Vous partez des stages dont l’élan était plus associatif et humanitaire, puis vous vous retrouvez comme chargée de communication d’une des plus importantes Alliances française d’Europe, celle de la Moldavie. Racontez-nous un tout petit peu ce périple ?

C’est très vrai ce que vous dites, j’étais plutôt partie pour faire dans l’humanitaire lors de mon premier stage, mais cette amorce s’est faite à travers la communication en fait, car je m’occupais de ce volet. C’était certes un domaine que je connaissais très peu, mais très vite ça m’a ouvert l’esprit et les portes, puis par la suite, aimant rédiger et être en contact avec des gens –je suis très bavarde, en passant (rires)- j’ai été très vite intéressée. Après cette expérience, j’ai trouvé que le milieu culturel était un assez bon compromis et du coup d’être chargée de communication d’un Institut français, du Cameroun plus précisément, ça nous permet d’être en contact avec pleins d’artistes locaux, en plus de gros enjeux et de bonnes perspectives professionnelles qu’il y a. Pour revenir sur mon expérience en Moldavie je dirais que ça a été très payant pour moi ; j’ai atterri là-bas par hasard, il y avait une possibilité d’être volontaire –au sein de l’Alliance française- et j’ai été retenue, ce qui m’a permis de découvrir le très large réseau des Alliances françaises et des Instituts Français à travers le monde. La Moldavie n’est certes pas très connue mais je rappelle que c’est la troisième plus grande Alliance Française d’Europe car là-bas la culture francophone est très appréciée. Je n’avais que 24 ans, l’équipe y était très réduite et il fallait être très réactif, donc vous imaginez bien les enjeux. C’était extrêmement formateur en tout cas, et ça m’a permis d’obtenir ce nouveau poste au Cameroun.

On a évoqué le climat plus haut, mais en termes d’émotions, tout est au rendez-vous ?

Oh ! Depuis mon arrivée je suis effectivement très émue, déjà parce que pour moi ça a toujours été un rêve de venir en Afrique –ne me demandez pas pourquoi (rires)-, depuis toute petite. Il y a beaucoup d’émotions, et le premier mois est généralement intense, car c’est un nouveau travail, un nouvel entourage, nouveau style de vie et nouvelle culture. C’est un bon challenge, qui peut par moment être difficile car étant loin de nos repères, de la famille et tout… Mais ça vaut le coup.

Vous remplacez ainsi Cécile Agius, dont vous poursuivrez les œuvres ; est-ce que de ce côté il y a lieu d’être serein ? Aviez-vous au moins pu échanger sur certaines avec elle ?

Avec Cécile, on a essentiellement échangé par mails, parce qu’il faut rappeler qu’elle est partie en Décembre dernier et moi je ne suis arrivée qu’en Février. De ce que j’en ai ressenti et entendu, n’y a que de belles choses sur sa personne, du coup c’est plus relax. Là j’ai remarqué qu’elle a fait du bon travail, et elle prenait le soin de bien ranger les dossiers, donc c’est plus évident pour moi de me retrouver. C’est très agréable de continuer le travail de quelqu’un de si investi dans sa mission et de très organisé. Elle a pu me raconter sa vie au Cameroun, car en dehors de la mission on a une vie aussi. On a également parlé de quelques évènements importants sur lesquels je devrais travailler.

Avez-vous pu écouter quelques artistes ou rencontrer des groupes locaux ?

Du coup il y a beaucoup d’artistes hein, j’ai pu m’en rendre compte et les noms m’échappent un peu… Mais j’ai pu également assister à des spectacles notamment celui de Rachel Tsoungui qui était très chouette ; j’ai également découvert le fameux groupe X-Maleya dont on m’avait tant parlé, c’était magique. Sinon je me connecte aussi sur youtube pour connaitre d’autres artistes locaux, outre les rencontres avec des cinéastes comme Jean-Marie Teno etc.

Avant de sortir de cet entretien, petite escale culinaire ; alors les mets camerounais, comment les trouvez-vous ? Auriez-vous déjà une préférence ?

Oulala ! Très délicieux, les mets ; mais de peur d’écorcher les noms, je vais vous épargner ce supplice (rires). Sinon que j’ai un penchant pour la banane-plantain, c’est un truc que je ne voyais pas en France et c’est vraiment très bon. Tout ce que j’ai pu manger jusqu’ici était vraiment succulent. Ça compte vraiment beaucoup, parce que quand on est français, on aime manger du bon. Vous savez, j’adore beaucoup cuisiner, c’est ma petite passion privée.

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon séjour, et beaucoup de courage dans l’accomplissement de votre mission.

Merci infiniment culturebene.com, merci à vous Dariche également, je consulte régulièrement le site car depuis mon arrivée on ne m’a dit que de bonnes choses sur cette plateforme.

 

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page