
C’est un Cabral Libii éloquent et chatoyant qui est apparu aux téléspectateurs d’Africa 24, invité de l’émission «Le Talk»
Cabral Libii fait savoir qu’il se tourne les pouces à l’Université de Yaoundé II- Soa où il est enseignant de droit. Cette liberté lui permet de mener ses activités politiques.
«L’État ne m’autorise pas à sortir, parce que je ne demande pas d’autorisation de sortie. Et pour une raison simple: Je ne fais pas grand-chose au quotidien. Je suis salarié de l’État, et je peux vous dire qu’il m’est arrivé de faire un mois, deux mois, voire plus, sans que je ne reçoive la moindre instruction de la part de mon patron hiérarchique», dit-il.
Selon lui, ils sont nombreux ces fonctionnaires qui sont payés à ne rien faire. C’est la raison pour laquelle, «dans notre projet de société, nous allons proposer une fonction publique de performance avec des indicateurs de rendements». « Si pour mes convictions et pour mon engagement, l’État décide de me priver de ces 200.000 FCFA, j’accepterais volontiers», argue Cabral Libii l’initiateur de l’opération 11 millions d’inscrits.
Par Yahaya Idrisse
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