
L’équipe de France féminine s’est réunie pour un stage de préparation alliant intensité physique et instant de cohésion. Au programme : randonnées, foot-volley, activités nautiques… Un planning chargé, conçu pour renforcer l’unité du groupe tout en préparant mentalement et physiquement les joueuses en vue de l’échéance européenne. Dans une interview accordée à l’émission Téléfoot sur TF1, la nouvelle capitaine, Griedge Mbock, est revenue sur les objectifs et l’ambiance de ce stage.
Ce stage de préparation a été pensé pour renforcer à la fois le physique et la cohésion du groupe. On vous a vues notamment dans l’eau, et dans plusieurs autres activités. Racontez-nous comment s’est déroulé cette immersion collective et ce que vous en retenez.
Effectivement, hier dans l’eau, on a fait quelques petites activités de groupe pour s’asseoir sur la cohésion. Et voilà, c’était assez sympa. On a commencé la saison avec une belle randonnée aussi dans la montagne. Et puis, on a fait aussi pas mal de foot-volley. Donc, c’était un stage basé sur la cohésion, mais aussi sur le physique, parce qu’en même temps, on avait des séances football. Et on se réveille aussi le matin pour aller courir. Donc, forcément, c’était assez intense, mais c’était nécessaire aussi pour renforcer cette cohésion et travailler physiquement. Et préparer cet euro qui approche.
Pour vous, ça commence le 5 juillet contre les Anglaises championne en titre. On sait, le premier match dans une compétition, il est toujours important. Mais est-ce que celui-ci, particulièrement dans ce groupe relevé détermine pour la suite ?
Forcément, le premier de l’année parce que pour être bien dans une compétition, il faut aussi prendre de la confiance et gagner ce premier match pour bien se lancer. On sait que l’Angleterre, c’est un adversaire qui n’est pas facile. Voilà, depuis quelques années, elles ont montré qu’elles étaient une grande nation.
Donc forcément, ce sera à prendre au sérieux. Maintenant, il reste quand même pas mal de temps pour se préparer. Et voilà, on va continuer à faire en sorte d’être prête pour ce premier match.
Ce sera votre troisième euro, le premier en tant que capitaine des Bleues. Qu’est-ce que cela représente pour vous de succéder à Wendy Renard ? Et quel capitaine aimeriez-vous être ?
Forcément, c’est un gros challenge. Passer après une capitaine emblématique comme Wendy, forcément, ce n’est pas anodin. Il y a de la fierté et de la responsabilité. Après moi, ce que j’aimerais être, c’est être une capitaine fédératrice. Essayer de faire ressortir le meilleur de chacune d’entre nous.
Que tout le monde se sente en confiance et à l’aise dans le groupe pour pouvoir performer sur le terrain. C’est à peu près dans le coin pour ce brassard. Comme je le disais, forcément, une grosse fierté, un honneur. Pouvoir avoir la confiance du sélectionneur et aussi de ses coéquipières, c’est forcément une fierté. Porter le brassard de l’équipe de France, de son pays, c’est un grand honneur. Je vais tout faire pour essayer de représenter le mieux. J’ai la chance d’être bien entourée aussi des vice-capitaines en qui j’ai énormément de confiance.
Qu’est-ce que vous espérez de cet Euro ?
Qu’est-ce qu’on espère de cet euro ? Forcément, c’est aller le plus loin possible. On s’est fixé des objectifs à l’intérieur. C’est ce qu’on veut faire. C’est au moment où on sera prêtes physiquement, mentalement, et qu’on sera conscientes aussi du potentiel qu’on a et de ce qu’on peut faire sur le terrain. Une fois que tout le monde sera libéré sur et en dehors du terrain, je pense qu’on aura la capacité d’aller très loin.
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