Ecrans Noirs 17ème édition : The end…

La 17^ème édition des Ecrans Noirs, après une semaine de réflexions et de projections autour du thème « Les nouvelles formes de production et de diffusion cinématographique en Afrique : Potentialités et limites de l’innovation technologique », a pris fin le 6 juillet dernier au palais des congrès, lieu qui a abrité son ouverture.

Le traditionnel tapis rouge foulé par de prestigieux invités, plus qu’au décor se confondait aux accessoires tonifiant encore plus le charme et l’élégance qui décidément se confrontaient lors de cette dernière montée des marches édition 2013 des Ecrans Noirs. Sauf que ce soir, seul le film est à l’honneur et se veut le statu de star, non sans ouvrir des perspectives à des plus hautes et nobles ambitions dans les années suivent.

Comme ce fut le cas à la soirée d’ouverture, le palais des congrès de Yaoundé bondait d’invités dont les personnalités du gouvernement et quelques représentants d’instances diplomatiques occupaient les premiers rangs. Très vite, le jury fortement constitué va donner les résultats des meilleurs films en compétitions.

Ainsi, l’Ecrans d’OR de la catégorie long métrage reviendra au film « La pirogue » du réalisateur sénégalais Moussa Touré avec à la clé une dotation de 2.000.000 francs cfa. Un prix que lui remettra en main propre Mme la ministre des arts et la culture Ama Tutu Muna. Ce chef-d’œuvre parle de la traversée de l’océan atlantique par des jeunes clandestins sénégalais qui tournera au drame.

La catégorie court-métrage récompensera le film « Les souliers de l’aïd » du réalisateur tunisien Anis LASOUED, tandis que le belge Marc-Henri WAJNBERG raflait la première place de la Catégorie films étrangers avec « Kinshasa kids », son compatriote Thierry Michel prend la deuxième place avec « L’affaire Chebeya », et le français Rachid Djaidai la troisième place avec « Rengaine ».

Dans la catégorie école, le film camerounais « La prière » du LN International empochera la mise, et pour ce qui est de la catégorie documentaire Film, « Calypso rose, the lioness of jungle » de Pascal OBOLO ne fera pas de surprise. L’Ecrans de l’interprétation dédié à Tony me BIRINDE dans le film Terre et fils de Fernand LEPOKO. Et la mention spéciale du jury reviendra au film Ninah’s DORRY du camerounais Victor Viyuoh.

Lors de son discours de clôture, Ama Tutu Muna annonçait alors officiellement l’ouverture de 2 salles de cinéma dans la capitale Yaoundé dans les tout prochains jours ; Elle précisera même que la première serait fin prête et n’est autre que l’ancien bâtiment ayant abrité le ministère de la communication. La capacité serait alors estimée à 150 places…

La projection du film Ecrans D’OR de cette 17^ème édition clouera la soirée et le public sera très séduit par cette belle performance signée des mains d’un africain, rien à envier aux films hollywoodiens. Moussa Touré aura ainsi prouvé, comme l’ont fait des grands comme Basseck Ba Kobhio et Jean-Pierre Bekolo, le génie créatif africain en termes de réalisation cinématographique.