Tentative d'assassinat : plusieurs chefs d'Etat africains expriment leur solidarité à Donald Trump

L’ancien président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection américaine, a été la cible d’une tentative d’assassinat lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie samedi 13 juillet. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains ont exprimé leur solidarité à l’ex-président américain, rapporte RFI.

Sur le réseau social X (ancien Twitter), Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, a dénoncé une tentative d’assassinat « qui est un rappel brutal de l’extrémisme politique et de l’intolérance ». Il a terminé en invitant les citoyens et les dirigeants américains à rejeter la violence et à rechercher des solutions pacifiques. Pour Bola Tinubu du Nigeria, « l’attaque contre l’ancien président Donald Trump est de mauvais gout. Le Nigeria est solidaire des États-Unis d’Amérique en ce moment », a-t-il conclu.

Le Roi du Maroc, Mohamed VI, quant à lui a dit : « avoir été choqué et profondément attristé par l’effroyable tentative d’assassinat » qui a visé Donald Trump. Le souverain marocain condamne lui aussi la violence en politique, tout en souhaitant un prompt rétablissement au candidat républicain à l’élection présidentielle américaine.

Toujours sur X, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal s’est dit « horrifié par l’acte odieux contre le candidat Donald Trump. Les valeurs démocratiques universelles et la liberté de choix du peuple américain ne doivent pas être réduites au silence », a conclu le président sénégalais.

Il convient de rappeler que l’ancien président américain a été visé par des coups de feu samedi 13 juillet en plein meeting à Butler en Pennsylvanie. Donald Trump a été blessé à l’oreille, un spectateur répondant au nom de Corey Comperatore a été touché par un tir et est mort sur le coup. Le tireur présumé, un homme de 20 ans originaire de Pennsylvanie, a été abattu. Selon Kevin Rojek, le responsable de l’enquête au bureau du FBI à Pittsburgh, Thomas Matthew Crooks a agi seul, comme il l’était le plus souvent. Aucune motivation politique n’a été établie à ce stade, selon la police. Sur les listes électorales, Thomas Crooks était enregistré comme républicain.