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Portrait: Idy Oulo

Rien ne le prédestinait à devenir musicien. C’est en découvrant les rythmes traditionnels de la Savane joués par les griots et bergers de son village qu’Idy Oulo a compris quelle était sa vocation. Son père, employé de la société cotonnière de la région, ne le voyait pourtant pas de cet œil. Il imaginait pour son fils une destinée un peu moins artistique. C’est sa mère qui lui a permis d’entretenir ses rêves. Lorsqu’il l’accompagnait dans les mariages ou les baptêmes, il n’entendait que la musique. C’est chez sa grand-mère, dans un village très reculé, qu’il touchera pour la première fois un instrument : la garaya (sorte de ngoni à deux cordes). De retour chez ses parents, il ne fera plus machine arrière et fabriquera, avec des morceaux de bois et des câbles de frein recyclés, sa première guitare.

La suite de son histoire est une succession progressive de succès à force de convictions et d’acharnement. Son premier prix, il le gagne en 1988 avec son premier groupe formé de camarades d’école pour l’interprétation de tubes d’Alpha Blondy, de Francis Bébé ou encore d’Ali Farka Touré. Il continuera, dans les années suivantes, à se produire avec son groupe dans les alliances franco-camerounaises. C’est en 1995 qu’il fait ses premiers pas sur la scène professionnelle internationale avec le groupe Kawtal à Douala. Musicien chanteur dans le groupe, le même groupe qui a signé entre autre la bande originale du film français « Le maître des éléphants » de Patrick Grand Perret avec Jacques Dutronc, puis a participé à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de football en France en 1998 et s’est produit au MASA en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Europe, pour finalement revenir en France lors d’un festival de musiques métisses à Angoulême. La ville d’Angoulême deviendra en 2000 sa nouvelle terre d’accueil. C’est alors une nouvelle aventure qui commence, puisqu’il se lance en solo. De succès en distinctions (il a notamment remporté en 2002 le prix du lauréat de concours Musique et Danse en Région Poitou-Charentes, puis en Octobre 2003  il obtient le lauréat du « Concours de Label Mosaïc du Crédit Agricole et d’Universal Music de Charente-Périgord, et fut finaliste la même année aux «Découvertes du Printemps de Bourges »).

Source: festivalnuitsdafrique.com

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