
Son deuxième album Ici La Bas, alors en promotion, embrasse une myriade de thématiques que seuls les titres Mbala et Message résument à souhait. La princesse y rend un hommage à son frère amputé d’une jambe suite à un accident de circulation, et qu’elle invite à danser, à célébrer la vie. Autre hommage, celui rendu à son petit-frère disparu, dans le titre S’il existe un paradis, comme pour lui dire qu’elle l’y rejoindrait… Des saveurs afro fusion, groove et à la sauce reggae dont elle raffole, Ici la Bas semble alors bien partie pour un succès probant. Princesse Léo y signe également une merveilleuse aventure, alors à cheval entre l’Europe et l’Afrique, dans une quête de complémentarité, d’inter échange : « Ici La Bas parle de mon Afrique, de mon Cameroun, bref il est question ici de dire qu’il faille construire Ici et aller soigner Là-bas. C’est l’histoire de cette jeune femme qui est partie du Cameroun pour la France et profite des connaissances acquises de ce côté-là pour les ramener au pays, et réciproquement, parce que c’est le peu d’Ici que j’emmène là-bas, et le peu de Là-bas que je ramène Ici ».
Le titre Nlang vous contera alors à merveille son histoire, sa vie et sa pensée, sur un slow passionnel…
Princesse Léo sait aussi célébrer la joie, notamment son titre Yepe, appel à la célébration (en Côte d’Ivoire), prescription musicale, efficace contre la monotonie et le stress quotidien.
Commentaires
0 commentaires