Nya Wandji Laetitia : « Après mon Bacc ‘C’ j’ai viré en couture »

C’est par un concours de circonstance que tu te retrouves dans l’univers de la mode…

Exactement, je ne m’y attendais vraiment pas, mais curieusement je suis plus épanouie depuis mon immersion.

Et comment ça se passe jusqu’ici ?

Bah, plutôt bien ; je confectionne des tenues pour des gens qui me passent leurs commandes depuis plus d’un an et ils ne sont pas déçus visiblement.

Et c’est quoi ta spécialité ?

Je fais plus dans les tailleurs, les bustiers, des robes quelques fois.

C’est assez cher?

(Rires) Disons que tout dépend du temps mis pour la confection, du matériel utilisé et de la coupe. Mais je me limite à 30-40 mille francs. C’est pas cher non ? (Rires).

C’est ta deuxième année à la Maison Centhirus Mode ; as-tu prévu l’after ?

Disons que j’aurais bien aimé me spécialiser davantage, sauf que là les moyens me font défaut. Bref tout dépendra des moyens à ma disposition. Sinon, je peux toujours me remettre au travail et une fois les moyens réunis je reprends avec la formation.

C’est quoi ta fréquence de travail ?

Disons que tout dépend de la préparation, par exemple un tailleur, quand il est déjà coupé il suffit d’une demi-journée pour le monter. Donc en moyen je couds trois tailleurs par semaine.

Y aurait-il particulièrement un tailleur avec qui tu aimerais travailler ici à Yaoundé ?

Disons que j’ai beaucoup entendu parler d’Imane Ayissi, mais ça me plairait bien de travailler aussi avec M. Jean Pierre Amor.

Comment est-ce que tu arrives dans son établissement Centhirus Mode ?

Un jour j’accompagnais ma grande-sœur confectionner une de ses tenues et le cadre m’a tout de suite séduit, la façon de travailler aussi, alors je me suis renseigner si on formait sur place et on m’a répondu oui.

Et que faisais-tu avant la couture ?

J’étais une férue des chiffres et calculs (rires) ; après l’obtention de mon Baccalauréat « C » j’ai décidé d’embrasser le métier qui me passionne. La suite vous la connaissez.

Merci Laetitia.

Merci à vous ; s’il vous plait puis-je laisser mon contact ? On ne sait jamais (rires)

Vas-y.

74 61 77 89. Merci encore.