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Marie Michelle Kanja : «Le monde de la mode est un monde un peu bizarre… »

Encadrer ou superviser les mannequins ; est-ce passionnant comme métier ?

Je le trouve même super ; en fait j’ai commencé en tant que mannequin moi aussi à Centhirus Mode en 2011 et jusqu’ici je le fait toujours. C’est en tant qu’ancienne que M. Jean pierre Amor m’a confié cette tâche d’encadreur.

Pourquoi et comment êtes-vous devenue mannequin ?

C’est depuis toute petite que cela m’est venu ; vous savez, en regardant les défilés de mode à la télé… Mais le virus me prend définitivement quand j’arrive à l’UCAC (Université Catholique d’Afrique Centrale) quand une amie, Amanda Efathel, créée le Club Mode. Au départ c’était plus pour nous amuser, mais un des jours, un agent est venu nous voir pour des défilés et c’est comme ça que les choses deviennent sérieuses.

Avez-vous fait des gros plateaux, avant d’atterrir chez Centhirus Mode ?

Bien sûr : Kreyann, Afrik Collection, quelques fois à Perles Rares mais là en tant qu’hôtesse.

Vous disiez tantôt être passez par l’UCAC ; quelle filière y faisiez-vous ?

Banque et Finance.

Aujourd’hui vous supervisez ; pourquoi ne faites-vous plus assez, les plateaux ?

Honnêtement parce que ce n’est pas très encourageant. Je trouve personnellement qu’on n’encourage pas les mannequins ici, s’il faille toujours être très mince, pour ne pas dire maigre, pour faire des plateaux ou des photos. C’est très difficile qu’après un casting on vous dise que les tenues ne vous vont pas parce que vous êtes ronde…

Mais vous n’êtes pas si ronde…

(Rires), C’est vrai mais ils appellent ça être « une fausse mince ».

Et à part ça ?

A part ça, je dirais que le monde de la mode est un monde un peu bizarre. Il s’y passe des choses pas très gaies…

Avez-vous été victime ?

Quelques fois, oui. Mais bon, j’y prêtais pas très attention et j’aime beaucoup défilé.

Et comment ça se passe depuis que vous être encadreur ?

Disons que ça se passe plutôt bien, mais y’en a toujours qui sont souvent en retard, d’autres encore qui soient un peu indisciplinées mais c’est pas bien grave.

Pour superviser les mannequins comme vous le faites, quelles sont les qualités qu’il faudrait avoir ?

Déjà aimer ce monde-là, être patient, et rigoureux surtout.

Depuis que vous êtes là, recevez-vous des propositions ailleurs ?

Disons que je n’en veux même pas pour l’instant, d’ailleurs je ne participe plus aux castings non plus. Je me plais bien ici et on est vraiment bien traité par M. Jean pierre Amor.

Quels sont les avantages dans ce métier, en dehors d’être sous les feux des projecteurs ?

Déjà on apprend beaucoup ; moi depuis que je suis superviseur j’ai appris énormément en termes de gestion des hommes, la fermeté aussi.

Est-ce que les mannequins sont aussi snobes qu’on veuille nous le faire croire ?

En majorité, oui. Il y’en a qui une fois quelques plateaux foulés et des sollicitations de part et d’autres, se prennent la tête. Pour la petite histoire, ma copine Amanda Efathel est l’une des rares à avoir gardé la tête sur les épaules. C’est pas le cas chez d’autres.

Le 1er août prochain c’est la sortie officielle de la quatrième promotion de Centhirus Mode. Comment ça se prépare déjà ?

Jusqu’ici tout se passe plutôt bien et nous travaillons avec les mannequins qui sont avec nous depuis le début. Chacun sait ce qu’il a à faire et tout se passera bien.

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