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Valérie AYENA : « MISS CAMEROUN 2013 a été un très bon choix pour moi »

Dans l’escarcelle des sublimes lionnes indomptables de la beauté qu’a connue la grande vague Miss Cameroun depuis son début, elle en a survolé la 9ème édition car l’unanimité a offert son intelligente beauté pour la représentation du Cameroun à l’international. C’est une interview bilan que nous offre Mademoiselle Denise Valérie AYENA. Cette belle jeune femme issue des profondeurs de l’Afrique en miniature expose les défis auxquels elle a fait face durant son si prestigieux mandat ; ses objectifs ; etc. Bref, c’est un tête à tête presqu’à cœur ouvert avec Valérie.

 

Bonsoir Valérie, comment vas-tu ?

Je vais très bien merci.

Bienvenue au COMICA, chez toi. Ça fait environ 10 mois que tu es MISS CAMEROUN 2013. Racontes-nous une fois de plus le parcours que tu as eu avant d’atteindre le sommet de cette marche que désirent goûter tant de jeunes filles au Cameroun.

Ah ! (sourire), je ne cesserai de la répéter. J’étais une simple étudiante en Communication des Entreprises, qui aspirait plus tard à une carrière de Journaliste événementiel. Plus tard, j’ai été découverte comme Mannequin. Ce qui m’a fait partir du Cameroun. Sauf que l’année passée, je suis revenue au Cameroun pendant les vacances et j’ai eu la chance de tomber sur le spot publicitaire du COMICA qui annonçait qu’il y’avait les présélections pour être Miss Cameroun et, je me suis dit pourquoi pas me lancer. Vu que j’aime toujours les nouveaux défis. C’était quelque chose de différent. Je pensais que je pouvais bien le faire.

Avant ce prestigieux concours de beauté qu’est Miss Cameroun, tu avais déjà quand même touché du doigt d’autres concours de beauté au Cameroun ? Lesquels par exemple ?

Et bien, j’avais déjà été Miss de mon collège d’abord, le collège Du Levant, deux années d’affilée. J’ai fait pas mal de petit concours. J’avais fait le Sweet Master Miss Academy, à l’époque et j’avais gagné une bourse d’études, je me rappelle bien. J’aimais ben le monde des paillettes et des Miss, oui j’ai toujours aimé ça ! Sauf qu’à un moment de ma vie, j’ai pris plus tôt le domaine de la mode qui est complètement différent. Donc, ce n’était pas un monde qui m’était complètement étranger.

Comment te sens-tu justement dans ce monde de la mode que tu affectionnes effectivement et qui est complètement différent de ton statut de Miss Cameroun ?

Beh, je me sens comme un poisson dans l’eau. C’est vraiment l’une de seule chose au monde qui m’apporte de l’adrénaline. Quand je suis sur un plateau de défilé, c’est juste incroyable la sensation que je ressens. C’est comme un artiste qui est entrain de se produire sur un podium. C’est juste incroyable donc, oui c’est définitivement quelque chose que j’adore (sourire).

Maintenant, on va se rapprocher du concours Miss Cameroun 2013. Cette fameuse année qui te fait encore vibrer jusqu’à présent. Comment as-tu ressentis ce concours, cette compétition avec toutes les beautés du Cameroun, candidates avec qui tu as été pendant la mise au vert. Vous n’avez pas bagarré !

(Rires) Non, on n’a pas bagarré. Et bien, au début de la compétition, c’était très difficile. Beaucoup de personnes ont eu l’impression que je me sentais très à l’aise. C’est juste parce que j’essayais de cacher mes faiblesses. C’était très difficile justement dans le sens où j’avais peur d’être jugée ; que tout le monde devait dire ah elle est mannequin, qu’est-ce qu’elle vient faire ici ? J’avais la crainte et au début je me suis dit que, autant que je le fasse pour m’amuser. Sauf que lorsque j’ai rencontré la Présidente et qu’elle expliquait ce que cela impliquait, j’ai réalisé que ce n’était pas du jeu. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit que si j’ai une chance de gagner, je vais gagner et je vais être la Miss.  Donc, ce n’était pas vraiment évident parce qu’en plus, toutes les filles qui ont participé, je pense qu’elles peuvent être des Miss. Après, ce n’est pas tout le monde qui peut être Mannequin mais je pense que la moyenne des femmes en général, elles peuvent être Miss, parce que tout ce que  tout ce que tu as à faire c’est d’être jolie sur soi physiquement et surtout d’avoir la tête bien faite ! Et je pense que toutes les filles qui ont candidate l’ont vraiment toutes été. Toutes, étaient des étudiantes. C’était un peu de stress quand même mais à la fin, je suis contente d’avoir gagné.

Effectivement, le 09 août  2013, dans les coups de 23h et quelques, tu reçois sur ta tête la couronne de Miss Cameroun 2013 et là, ton destin change. Tu n’es plus simplement cette jeune étudiante en Communication, ni ce mannequin qui faisait les belles minutes des podiums, mais tu es désormais Miss Cameroun, tu as un titre à défendre, tu as des objectifs à atteindre. Quelle est l’émotion qui t’as parcouru en tant que Miss Cameroun ?

En fait sur le moment, j’étais vraiment très heureuse parce qu’en étant dans les backstages, je me suis rendue compte que le public, toute la salle était d’accord que je sois la gagnante ! Donc, à partir de ce moment-là, j’ai commencé à ressentir la pression. Parce qu’au début tu te dis je veux gagner, je veux gagner sauf que tu ne te rends compte que beh quand je vais gagner, qu’est-ce qui va se passer ? La pression en fait a commencé lorsque la Marraine Madame SOURNAC a posé la couronne sur ma tête et que je voyais les gens qui criaient. (Rires) C’était d’abord la joie, ensuite la pression, puis j’ai vraiment paniqué parce qu’il y’a eu la première conférence de presse où il y’avait à peu près 50 journalistes qui étaient en face de moi, ils venaient avec leur micro… Et en fait, c’est là que j’ai commencé à avoir peur que Mama éh je suis Miss (rires). Donc, oui c’était inquiétant vraiment. Mais heureusement, Madame Solange Ingrid AMOUGOU est vraiment une maman et elle a su allier la mission que j’avais en tant que Miss et ma personnalité. Elle a su mixer les deux pour que ça fasse le résultat splendide que tout le monde a vu (rires).

Forcément, tu avais un thème que tu défendais avant d’être élue Miss Cameroun 2013. Est-ce que ce thème sied avec celui ou ceux que tu défends aujourd’hui ?

En fait, depuis ce soir-là, il y’avait deux choses qui me motivait. C’était de mettre ma carrière de mannequin au service de développement de projets au Cameroun et qu’ensuite, je ferai tout pour être une vraie représentante de la culture camerounaise. Le second objectif a été clairement atteint lorsque j’ai fait l’aventure Miss Monde. Sauf que le premier pas vraiment parce qu’à nous seule, on n’est pas vraiment capables de réaliser les choses. Ça c’est quelque que je ne savais pas avant d’être Miss. Je pensais qu’avec la volonté et avec ce que j’ai envie de faire, je vais pouvoir réaliser les choses. Mais non, on a toujours besoin du soutien des tiers et, malheureusement au Cameroun cela manque encore beaucoup.

Aujourd’hui, tu es Miss Cameroun, tu as déjà fait presqu’un an de mandat ; quelle est concrètement l’apport, l’impact que tu as eu dans la vie, dans le quotidien des gens ?

Je pense avoir eu un impact positif. Par exemple, je fais toujours référence au réseau Facebook parce que c’est ce qui me rapproche des gens qui me suivent, des camerounaise et des étrangers en plus. Lorsque je me connecte, lorsque tu ouvres ta page et que tu vois un message « Valérie AYENA, vraiment le jour où on t’a élue Miss Cameroun au Palais des Congrès, j’étais fâché que c’était la tricherie, mais maintenant je suis fan de toi ! Vraiment bravo. Big up ! ». Tu te rends compte à partir de ce moment que si même des personnes aigries se repentissent et disent que vraiment Valérie tu as bien fait, c’est que c’est juste un bonheur incroyable. Donc, je pense avoir donné un impact positif… D’avoir changé un peu les choses, à une petite échelle mais je pense quand même avoir changé les choses.

Sur le terrain, comment peux-tu faire le bilan de tes activités en tant que Miss Cameroun ?

En plus des concours internationaux auxquels j’ai participé pour justement vendre l’image du Cameroun et de la culture camerounaise, on peut citer les œuvres caritatives que j’ai faits. J’ai été jusqu’en Afrique du Sud pour la Fondation Mary Fox Hospital, où il y’a des enfants qui sont en phase terminale ! C’est une sorte d’hôpital où les enfants qui n’ont plus d’espoir sont accueillis et les médecins les aident à mourir en paix, d’une manière un peu plus douce. J’y suis allée avec mon agence de mannequinat qui, eux aussi ont accepté de soutenir l’aventure Miss Cameroun (sourire). Au niveau du Cameroun, on a été dans plusieurs centres hospitaliers, celui d’Essos en l’occurrence et aussi celui d’Efoulan. Il y’a aussi eu la visite dans les orphelinats de Douala. Il y’avait un orphelinat musulman et un orphelinat catholique où on est allé ; les enfants de Meuma Claire… On est aussi parti avec les Dauphines et l’équipe Miss Cameroun vers l’église Saint Paul à Déido. Il y’a eu la campagne pour la prévention routière avec la Fondation Safe a Right Way, ça c’est un projet que j’ai entamé mais qui sera poursuivi par la Miss Cameroun 2014. C’est à peu près tout ce qu’on a fait…

Je vais attaquer un pan épineux de Miss Cameroun ! Car certaines Miss disent oh le COMICA ne fait pas ci, le COMICA ne fait pas ça ; elles partent parfois fâchées du COMICA. Mais toi tu restes fidèle aux premières idées que tu as développées, à la première impression que tu as donnée devant le public, toujours fidèle à Madame AMOUGOU. Qu’est-ce que tu penses de ce qui s’est passé avant et aujourd’hui, toi qui est restée Toi ?

A vrai dire, je ne suis pas vraiment au courant de ce qui c’était passé avant parce que je ne suivais pas l’aventure Miss Cameroun. Quand je me suis inscrite en 2013, tout le monde a commencé à dire mais non, tu as fait une erreur tu as fait une erreur parce qu’ils étaient justement restés sur leur faim avec des histoires de scandale auparavant. Sauf que je suis une personne qui fait ses propres jugements et qui établit ses propres opinions. Donc de manière générale, on peut me dire que vous êtes un diable et à mes yeux, vous êtes un ange. Et je pense que la différence entre moi et les Miss auparavant, c’est que moi je pense que je suis quelqu’un qui a un cœur ouvert et qui dit les choses comme elle le pense. Donc, je pense que la différence c’est que cette année il y’a eu beaucoup de communication. Et il n’y avait pas de cachoterie inutile parce que de manière générale quand il y’a eu des fois où je me retrouvais en pleurs, parce que j’exprimais mon désespoir à la Présidente. Et elle aussi me disait, ma fille il y’a ça il y’a ça ; ma fille, je peux faire ci ou ça mais je ne peux pas me couper en 4. Simplement parce que mes moyens s’arrêtent à ce niveau. Après, tu comprends. C’est un partenariat ! Il ne faut pas penser que quand tu es Miss, tout est dû, NON ! Tu te bats au jour le jour pour obtenir les choses ; parce que malheureusement on ne peut pas se comparer aux autres pays. Vu que j’ai été dans les autres pays,  j’ai vu et j’ai même eu trop mal (Rires) ! J’étais jalouse des autres Miss parce qu’elles avaient vraiment des traitements de faveur. Est-ce que cela signifie que tu vas renier ton identité pour ressembler aux autres, Non, moi je ne suis pas comme ça !

J’ai eu le pouls de ces Miss qui ont désisté mais après se repentissent ! Penses-tu avoir fait le mauvais choix ?

Définitivement NON ! Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix parce que je savais en m’engageant dans l’aventure Miss Cameroun que je ne deviendrai pas riche. Je ne suis pas venue dans cette aventure pour rentrer avec plein d’argent, non ! Mais je savais juste que je laisserai une marque, juste. Quand je ne serai plus de ce monde, que les gens se souviennent de moi. Valérie AYENA a été un jour Miss dans son pays. Elle a emmené son pays à tel ou tel endroit. Donc, c’était ça mes objectifs personnels. Maintenant, après chaque être humain à ses objectifs hein.

Donc tu penses avoir fait le bon choix ?!

Définitivement OUI !

Tu es allée représenter le Cameroun à Miss Monde,  tu es passée sur toutes les chaînes internationales et nationales, on t’a même presqu’idolâtré, le COMICA était derrière à chaque fois pour te soutenir, le public camerounais tout entier, tu as ta famille tout le temps derrière toi. Mais qu’est-ce que ça t’a fait d’être loin de ton « 237 » mais « seule ». Il n’y avait pas vraiment quelqu’un pour t’accompagner en dehors de la Vice-présidente du COMICA Mme Erma OLIERHEOK ?!

N’eut été l’aide de Mme Erma, j’aurai eu une aventure vraiment très déplorable, vraiment malheureuse. Je me suis sentie seule. On précise que j’ai eu le soutien du public sauf que c’est vraiment quelques semaines plus tard que les gens ont vraiment commencé à réaliser l’importance de la chose. Au début, c’était de se sentir comme abandonné à soi-même. C’est une sensation qui fait peur. Il faut beaucoup de courage pour dépasser ça et de justement se mettre à fond dans une compétition d’une telle envergure. Ce n’est pas facile.

Le public, beaucoup de gens craignent l’après Valérie AYENA (rires) ! Malheureusement, on est Miss qu’une fois ! On te voit un peu comme une Miss chic, intelligente, élégante, bien éduquée, etc. Et tout cela, n’est pas évident pour ta remplaçante de te remplacer. Penses-tu que quelqu’une pourra faire le poids après toi ?

Il faut que les choses soient très claires. Miss Cameroun, c’est la course de relais. C’est comme j’étais très fan d’une coureuse française, Marie-Jo Perec. Lorsqu’elle courait seule, elle était la star de sa course. Et quand elle courait en groupe, il y’avait Marie-Jo et ses coéquipières. Je pense que les Miss après moi sont mes coéquipières et je n’attends pas du public camerounais qu’il les juge. Par contre, j’ai un peu d’exigence envers la miss qui va me suivre parce que j’estime avoir fait beaucoup de  travail et ce serait tellement dommage qu’après tout le mal que je me suis donnée pour justement redorer l’image du Comité d’Organisation Miss Cameroun, de la Miss Cameroun à travers le monde, qu’une jeune demoiselle vienne et qu’elle ne se rende pas compte de l’importance qu’a la chose ; qu’on se retrouve encore dans de faux travers (sourire). Voilà, ce n’est pas une compétition ! La nouvelle Miss sera elle, elle aura sa personnalité, elle sera discrète si elle veut. Elle a le droit. Elle sera une personne qui ne parle pas si elle veut. Elle a le droit (sourire). Moi, je suis ouverte et un peut folle sur les bords mais bon c’est ma personnalité (rires).

Miss Cameroun, on l’a voit toujours souriante, joyeuse, welcoming, ouverte à tout le monde ; est-ce qu’il t’arrive de pleurer ?

(Rres) Ben sûr, je pleure même beaucoup. C’est d’où je tire ma force parce que je ne suis pas seule. Mes frères qui sont là, c’est vraiment eux qui me soutiennent. Il y’a des jours où je pleurs vraiment comme un bébé et e n’ai pas envie de sortir ; je ne veux pas me maquiller ; je ne veux pas aller à la cérémonie là ! Mais ma petite sœur en plus, elle va venir, elle me prépare le bon Bouillon ave le Ndjansang comme j’aime (sourire) ! Et elle me chauffe mon eau, elle repasse mes habits, et elle me dit que Valérie j’ai déjà tout écrasé avales seulement (Rires), tu vois. C’est façon de dire qu’ils préparent des choses pour moi et ça me facilite la tâche. Et c’est vrai que je peux avoir des moments où je suis un peu down, le moral un peu bas ! Mais quand on fait une chose par amour, dès que je porte la couronne, c’est autre chose. J’entre en scène c’est différent, c’est magnifique (rire).

Valérie AYENA est-elle en couple ?

Euh ! OUI (fou rire).

Avec qui ?

(Fou Rire) Non mais franchement je préfère protéger. C’est le seul aspect depuis le début de mon règne que j’ai essayé de protéger. Et j’aimerai bien que ça reste comme ça ! (Sourire)

Au soir du 25 juillet, tu déposeras la couronne sur la tête d’une nouvelle Miss Cameroun, qu’as-tu prévu pour l’après Miss Cameroun 2013 ?

Mon avenir est très clair dans ma tête. Après Miss Cameroun, je vais très certainement me replonger plus profondément dans ma carrière en tant que Mannequin parce que pendant une année, je n’ai participé à aucune fashion week. Je n’ai fait que deux, trois publicités. J’ai vraiment négligé cet aspect. J’ai fait deux, trois shootings et, la plupart des choses que j’avais à faire c’était en tant que Miss. Et maintenant, je pense que je vais plus m’ouvrir à ma carrière. Aussi, je suis entrain de m’engagée dans une petite aventure qui j’espère portera des fruits. C’est d’être reporter événementiel, vu que j’ai toujours voulu faire ça. J’ai eu une opportunité de pouvoir suivre les Lions Indomptables au Brésil, ainsi que les autres équipes africaines. On verra ce que ça va donner, déjà qu’il faudrait que je puisse obtenir le Visa (rire) pour y aller mais sinon oui, ce sera ça l’idée. Je serai le visage de l’Afrique pour une chaîne qui s’appelle Lumière Télévision. Ça se rapproche des choses que j’ai envie de faire. (Interview réalisé juste quelques heures avant le coup d’envoi du Mondial2014, Ndlr). C’est vrai que le football n’est pas vraiment le monde auquel je me définis le plus mais c’est une aventure excitante et, j’ai hâte de me lancer.

Quand tu sors dans la rue, quelle est la réaction des gens ?

Les gens me reconnaissent la plupart du temps mais ça arrive le plus quand je suis bien habillée. Raison pour laquelle lorsque je sors, je m’habille plus comme un garçon et comme ça on ne me reconnait pas beaucoup (rires) ; avec mes bottes, mon jeans déchiré, mon destroy, mon t-shirt et mon polo et puis, mon gros bonnet et sans maquillage. Et comme ça on ne me reconnait pas.

As-tu un message à faire passer aux jeunes, aux camerounais en droite ligne avec les objectifs que tu défends en tant que Miss Cameroun ?

De manière générale, j’ai toujours dit que c’est nous-mêmes qui définissons notre avenir. Normalement, le milieu duquel on vient n’est pas censé définir notre destin. Ce que j’ai toujours dit aux jeunes, c’est de se battre pour réaliser leur rêve car les seules limites que nous avons dans la vie, c’est nous-mêmes ! Même si ça a l’air difficile, ce n’est facile pour personne ; parce que moi-même en tant que Miss, il n’y a rien qui m’est donné d’un claquement de doigts. Il faut toujours se battre, ne pas baisser les bras et croire en soi-même très fort ; parce que c’est le premier pas avant que les autres ne puissent croire en nous.

Quel est le hobby favori de Valérie ?

L’activité que j’aime vraiment faire, quelque chose qui me fait vraiment plaisir c’est la musique. J’adore la musique. Je peux chanter pendant des heures. D’ailleurs, l’un de mes rêves serait de chanter une chanson ; peut-être qu’un de ses 4, j’aurai de la chance de le faire (sourire).

Comme celle sur X-Maleya ?

(Rires) Non, on ne trahit pas les secrets mais on verra…

Combien de demandes en mariage as-tu reçu en tant que Miss Cameroun 2013 ?

Ah c’est drôle, c’est une question très drôle mais je pense que j’en ai eu à peu près 97 ! Au début, je comptais mais franchement mes amis m’ont dit que c’était un peu stupide de ma part de faire ça.  Je gardais ça dans un de mes dossiers Facebook mais bon maintenant, je ne le prends plus au sérieux. J’ai vraiment eu beaucoup de demandes et, ça m’a beaucoup touché (sourire). Donc du coup, ça met la pression à mon copain parce que si jamais il me laisse tomber, bèh j’aurai un nouveau chéri c’est sûr !

Il faut être un peu plus optimiste que ça, il ne faut pas penser que ça va finir un jour ?

Non, mais je suis une personne très réaliste. Je sais que je vais mourir ; je sais que je peux perdre mon chéri. Il y’a des réalités, il ne faut pas se voiler la face des fois (sourire). Etre Miss ne rassure pas que tu vas te marier hein, même si tu es la plus belle du monde. Il faut avoir de la chance.

Ton plat favori ?

J’aime beaucoup les crevettes bien sauté avec la sauce tomates bien découpées et du riz (rires).

Par exemple, est-ce que tu peux nous relater ta journée d’aujourd’hui ?

Alors, la journée d’aujourd’hui a commencé à 5h, et il a fallu régler deux, trois mails que j’avais envoyé puisque je travaille en partenariat avec des gens qui sont dans les pays étrangers donc, les décalages horaires ne sont pas toujours évident à gérer. Ensuite, à 7h du matin, j’ai eu le chauffeur du Comité Miss Cameroun qui est venu me chercher. A 8h, on a retrouvé la Présidente Madame Solange Ingrid AMOUGOU et nous sommes allés à la radio FM 94, Poste National où j’ai participé à l’émission ‘L’invité du 8H30’ avec un journaliste nommé Jean Cyriaque. On a fait une demi-heure d’émission, après cela, nous sommes partis à la Radio des Artistes où j’avais une autre émission ‘Fashion Time’ avec la journaliste Annick à partir de 10h. plus tard, j’ai eu mon déjeuner vers midi et ensuite vers 13h, il a fallu que j’aille faire certains papiers relatifs à mon voyage parce qu’avant d’aller à la Coupe du Monde, je vais d’abord en Côte d’Ivoire pour la Finale de Miss Côte d’Ivoire. Et il a fallu que j’aille faire des essayages chez le Couturier pour les vêtements que je vais porter pendant mon voyage officiel. Et puis, j’ai eu quelques courses personnelles à faire dans l’après midi et après ça je suis retourné au bureau du COMIA où j’avais un meeting avec la Présidente et maintenant il est à peu près 20 et je suis entrain de passer une interview et il pleut très fort dehors. Avec un peu de chance, à 21h, je serai chez moi. Je pourrai manger et regarder la télé avec mes frères (sourire).

Tu es extrêmement sollicitée pour les concours à l’étranger, même pour Miss Monde c’est d’ailleurs le cas et il y’a même des dates prévues après ton mandat. Penses-tu que sera-ce évident pour la nouvelle de l’accepter ?

J’ai accepté tout ce qu’on m’a expliqué. C’est une machine et chaque machine a son fonctionnement. C’est comme un moulin qui écrase le mais ; qu’est-ce qu’un grain de mais va venir changer dans tout un moulin ? Si elle m’en veut, c’est qu’elle n’est pas intelligente ; c’est ma façon de penser. Moi aussi, j’ai trouvé des règles, ce n’est pas moi qui décide que moi je vais aller à cette compétition, non ! C’est le Comité qui est une entité morale où il y’a des personnes qui pensent et qui réfléchissent, aboutissent à des raisonnements logiques et qui leur fait penser que la personne qui leur font penser que la personne qui sera mieux placée pour faire telle ou telle chose, c’est telle ou telle Miss. Moi, personnellement, je ne pense pas qu’il y’ait un problème en particulier. Vu que pendant mon règne, il y’a des activités que les Dauphines faisaient et que même si j’étais disponible, je ne les faisais pas. On ne peut pas s’accaparer toutes les tâches à faire…

Connais-tu le nom de la Miss qui t’a précédé ?

NON !!! (rires) Il n’y avait pas eu de Miss en 2012 et celle de 2011, je ne connais pas son nom. Moi, tout ce que je sais c’est que le soir de mon élection, la Miss c’était ma Marraine Madame SOURNAC, une très belle femme en plus, qui m’a déposé la couronne sur la tête. Sincèrement, je ne connais pas la vie du COMICA avant mon année. Maintenant, si on me pose la question, je saurais que c’est Sophie Christine Ngamgnouet ! Mais auparavant, je n’étais vraiment pas au courant…

Maintenant, on saura ou tu sauras quand même celle qui a précédé celle de 2014.

Exact voilà ! (Rires)

Quelle est la ville qui te marque le plus depuis tes voyages à travers le monde ?

La ville qui m’a le plus marqué c’est Rome en Italie parce que j’adore la culture italienne et les monuments, la construction, c’est juste incroyable. Non seulement, l’aspect religieux est très prononcée vu que c’est la citée du Vatican. Mais à côté de cela, l’histoire est vraiment très présente. Ils ont tellement su bien conservé leur culture au point où tous les étrangers l’adoptent. J’aimerai tellement que les camerounais soient aussi comme ça ! Ce serait vraiment magnifique et c’est la raison pour laquelle je fais le tour du monde avec ma tenue traditionnelle en Rafia et mon tam-tam. Tout le monde sait que je tape mon tam-tam (sourire) quand je suis contente…

Justement on y vient avec cet aspect de la culture qui est très important. La culture camerounaise, beaucoup la considère comme celle-là qui est entrain de périr un tout petit peu. On voit par exemple les nigérians qui l’exploitent à bon escient, à travers leur musique, le cinéma, etc. Ils arrivent faire ressortir exactement la culture nigériane comme on l’a voit à la télé et dans les très fond. Qu’est-ce que tu penses toi de la culture camerounaise de ce qu’elle devient au vu de tous les contours de ses différents éléments ?

Eh bien, j’adore la musique, j’adore tout ce qui est mélodie. Mais c’est vrai que le Cameroun n’est pas assez représenté sur la scène internationale lorsqu’il s’agit de culture. D’ailleurs, c’est seulement cette année que Stanley Enow (Révélation Africaine de l’année aux MTV Africa Vidéos Music Awards 2014, Ndlr), un ami qui est le premier camerounais à être nominée aux MTV Africa Vidéos Music Awards. C’est quand même incroyable. Sachant qu’on a toujours eu des personnes qui ont du talent et c’est juste que le problème qu’on a c’est que c’est une chaine où les maillons ne se suivent pas. Chacun s’autoproclame chef dans son propre domaine alors que pour que la machine fonctionne, il faut qu’il y’ait le petit maillon, le moyen puis le grand maillon, pour que la chaine puisse fonctionner. Si on évoluait en symbiose comme dans la nature où lorsqu’il y’a la symbiose, le résultat est simplement magnifique. Si on agissait comme tel sans se casser les uns les autre, sans se détester, je pense que le résultat sera incroyable. Par exemple, pourquoi est-ce les Lions Indomptables vont au Brésil et la Miss Cameroun va au Brésil et les deux équipes ne sont même pas en phase ? Ils ne savent même pas où je serai. Je n’ai aucune idée maintenant d’où ils seront. C’est quand je vais arriver là-bas qu’il va falloir que je mène les enquêtes et qu’on puisse travailler en accord alors qu’à partir d’ici, le Comité Miss Cameroun et la FECAFOOT aurait très bien pu s’entendre. Voilà en fait le problème qu’on a. tant qu’on ne va pas changer le Nous profond camerounais, je pense qu’on aura un peu de mal ; parce que les nigérians, pour prendre exemple sur eux sont très solidaires. J’ai un ami qui est Manageur, Jojo et il m’a dit la dernière qu’il y’a les chanteurs qui s’appellent Bracket qui ont chanté « Mama Africa » dans laquelle Flavour ne chante pas il joue le rôle de danseur. Flavour est dans le clip mais il n’est que danseur. Mais ça montre au moins qu’aux Backstages, ils travaillent comme une équipe. Enfin, voilà c’est mon avis.

Quel est ton artiste préféré ?

Ohlalaaa ! C’est une question très difficile parce que j’ai beaucoup d’artistes préférés. Mais artiste préféré au Cameroun, je dirai un jeune comme moi et un très bon ami DUC-Z que j’aime beaucoup. Mais tout le monde sait que je suis fan de papa Govinal parce que chaque fois que j’ai écouté « Naya », sincèrement ça a été des moments marquants de ma vie. Quand j’étais plus petite, c’était à la remise des bulletins de mon école où on dansait le ballet. Plus tard, c’était le soir de la Finale de Miss Cameroun. Donc, je pense ça doit être une chanson porte bonheur pour moi. ‘Coucou papa Govinal’ ! (Rires)

S’il t’était donné l’opportunité de donner un dernier message en tant que Miss Cameroun, qu’est-ce que tu dirais ?

Le dernier message que j’aurai à donner serait de soutenir Miss Cameroun, soutenir le concept. Ne pas laisser mourir les choses qui peuvent valoriser la culture parce qu’on l’impression que c’est juste d’être jolie et tais-toi, non ! Au contraire, lorsque tu vas dans une compétition internationale, on ne t’appelle pas Valérie AYENA mais on t’appelle « CAMEROUN ». On t’appelle Mademoiselle CAMEROUN. Ne laissons pas mourir MISS CAMEROUN. Il faut qu’on soutienne l’événement. C’est ça !

Ça t’a aussi beaucoup apporté, ça peut en apporter davantage aux autres… Penses-tu pouvoir être là pour pousser avec l’énergie que tu pourras avoir ou que tu auras cette initiative culturellement  très haute et prestigieuse intentée par Madame Solange Ingrid AMOUGOU?

Tout le monde sait que j’ai la langue bien pendue. Donc, à chaque fois que je peux aider, donner des conseils, c’est sûr que je le ferai. C’est sûr oui ! (Sourire)

Merci Valérie et beaucoup de courage pour la suite de ta carrière.

(Rires) Merci beaucoup gros bisous. Bisous bisous CulturEbene.

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