A 5 ans, elle est victime d’un accident de voiture. Et là, elle raconte son accident de voiture en chansons ! Elle chantait dès lors, le Ngondo typique de son village. C’est comme ça qu’on découvre qu’Erta a du talent. On appelait la jeune Rose, çà et là alors pour chanter. Depuis ce temps, elle n’a pas arrêté. A l’école, au lycée puis progressivement, elle se retrouve entrain d’entrer définitivement dans la musique. En 1996, elle est avec Authentic Clic, et bosse sur un album qui sort en 1998. La même année, elle commence le cabaret, à la Terre Battue à Yaoundé. Elle travaille ses propres chansons comme répertoire de cabaret. Mais interprète en même temps. Erta apprend donc au fur et à mesure des chansons pour grossir son répertoire.
Entre temps, elle participe à plein de concours. Entre autres, le concours de la chanson Mutzig et les Ecrans Noirs. En 2002, l’artiste fait un spectacle au Centre Culturel Français et après, elle preste à Promote la même année… Erta fait le Concours International des Voix de Femmes ; le Massao en 2003 où elle gagne le Prix de la Révélation RFO.
Non, sans jamais faire d’école de musique, c’est le cabaret qui a été pour elle, une école de musique. Cabarets que la chanteuse fait jusqu’en 2004 quand elle quitte son Cameroun natal pour s’expatrier au Canada !
Lorsqu’elle est toute jeune, ses parents écoutent beaucoup les anciens chanteurs congolais célèbres de Rumba, les anciens volumes de slows français … Elle grandit dans un quartier populaire, Nkolndongo où il y’a beaucoup cette influence de Makossa dans les bars, etc. Elle écoute beaucoup ce genre de musique à la maison dans son quartier car c’était très proche de sa culture. A Nkolndongo, il y’avait un quartier appelé Quartier Mbo’, sa tribu où toute sa famille était. La chanteuse a donc été entourée de sa culture typique. Originaire de Nkongsamba dans le Littoral du Cameroun, elle retrouvait la culture de son village à Nkolndongo avec les associations des femmes Mbo’ qui pratiquaient la danse de chez elle avec les fameux Kaba Ngondo. C’est ainsi, qu’Erta est proche du chant et de la danse traditionnelle de chez elle. La magnifique chanteuse grandit dans les bras de sa grand-mère qui lui chante des berceuses et c’est également de là que part cette influence pour la musique. Lorsqu’on écoute Erta, on se rend compte qu’avec le temps, elle s’est créée sa propre couleur. C’est d’ailleurs le fait de sa très grande ouverture, tantôt avec les rappeurs d’Authentic Clic et les cabarets, qui la rende très polyvalente. Raison pour laquelle la chanteuse ne met pas de barrière par rapport à toutes ces musiques.
Fan indiscutable de Youssou N’Dour et de beaucoup d’autres artistes dont les chansons ne la laissent indifférente et la marque, son inspiration est en outre bâtie sur un ensemble de musiques !
Emportée par les rythmes de son Afrique, Erta féconde un joyau en 2012 qu’elle se targue de baptiser « Retours aux Sources ». Il s’agit de son tout premier album très varié. On y retrouve des rythmes Duala, du Ngondo, du Jazz, le Blues, de l’Essewe, la salsa, etc. Bref, un mélange souvent qualifié de World Music. Avec à la baguette, l’arrangement de Blick Bassy…
Le style très cérébral d’Erta, jamais altéré par la distance avec ses origines, rappelle le temps des grands Royaumes et des grandes Reines d’Afrique ! C’est tout un voyage à travers le berceau de l’humanité. Ses tenues captives les pays à l’aura le plus excité par la virilité de leur culture. On y entraperçoit les chants d’Afrique du Sud, les montagnes du Kenya, toute la diversité africaine en une de son Cameroun, les couleurs de l’Afrique de l’Ouest, etc. Identité flairée et offert dans son premier opus « Retours aux Sources ».
Commentaires
0 commentaires
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:
INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficielFACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
TWITTER: https://twitter.com/culturebene
EMAIL: culturebene@declikgroup.com