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Papa Zoé : « Depuis que je suis artiste on ne m’a jamais proposé une sécurité sociale »

C’est un nom bien connu de la scène musicale camerounaise ; Papa Zoé, contrairement à ce que peuvent penser certains, est toujours d’actualité. Présent lors de la grande assemblée des professionnels de la musique initiée par le SYNAPROM au palais des congrès de Yaoundé, il a tchatché quelques minutes avec nous.

Vous nous venez de Douala et vous avez tenu à assister à ce grand rassemblement à l’initiative du SYNAPROM ; vos impressions, tout d’abord ?

Disons que je suis agréablement surpris de voir enfin quelque chose de sérieux ; depuis que je suis artiste on ne m’a jamais proposé une sécurité sociale. D’après ce que j’ai cru entendre aujourd’hui, l’artiste aura des statuts à respecter, afin de pouvoir jouir de ce qu’il a toujours espéré en termes d’épanouissement dans son métier ; ce qui est déjà une très bonne avancée.

Vous ne vous êtes pas alors déplacé pour rien, si on comprend bien…

C’était même important que je sois là afin de vivre cela véritablement et non me le faire raconter. Je dirais que Raymond Tchengang est là en train de remporter un grand pari.

Mais c’est cela demeure tout de même curieux, car des initiatives de ce genre  les artistes en ont connu au fil des ans, mais des frustrations ont toujours été au rendez-vous. Qu’est-ce qui vous permet de rester autant objectif ?

Vous avez sans doute raison, mais je pense que Raymond a juste besoin de bonnes personnes autour de lui pour mener à bien cette grosse mission. Sinon l’idée est là, les moyens il en a également, donc Raymond se doit d’être bien accompagné c’est tout. Il y a un bureau à ses côtés, nous faisons confiance à ce bureau et espérons pour le bien de tous que les choses aillent pour le mieux dorénavant. Le point positif est que ce bureau est rotatif, donc on pourra au besoin, selon son fonctionnement, le changer.

Sinon, comment se porte Papa Zoé, son écurie de beau garçon ?

Vous le constatez vous-même ; Papa Zoé est en pleine forme, l’Ecurie des Beaux garçons à Deïdo se porte également très bien.

Comment maintenir la proximité avec votre équipe, car beaucoup de vos fans se retrouvent quelques peu orphelins ?

C’est vrai que c’est pas toujours évident, mais je suis sur facebook, il vous suffit de me laisser vos suggestions et questions et je me chargerai du reste. Et même si je suis occupé, une équipe s’en chargera.

Quid de votre cabaret et de votre dernier album ?

Mon cabaret fonctionne plutôt bien ; je l’ai mis en place dans la structure « l’Ecurie des beaux garçons », et tous les mercredis j’ai initié des répétitions, donc tous les jeunes talents peuvent s’y rendre, il n’y a pas de souci. C’est vrai que les cabarets se faisaient déjà rares à Douala, mais avec le peu de moyens que nous disposons, nous essayons de faire du mieux que nous pouvons, car le cabaret reste la seule école de l’artiste, quoiqu’on dise. Mon album Code Secret continue plutôt bien son bout de chemin, et pour ce qui est du reste, vous serez tenus informés.

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