Eric Christian Nya : « Présenter Tam-tam Weekend est un honneur…»

Il enfile plusieurs casquettes mais n’en démord pas pour d’autres. L’infatigable Eric Christian Nya, jeune présentateur de l’émission culte Tam-tam weekend sur la Crtv-télé, nous dresse son actualité.

Vous multipliez les expériences entre la radio, les évènements, et la télévision, car après votre talkshow sur Stv, on vous retrouve sur la Crtv (télé), précisément dans le cadre du programme Tam-tam Weekend. N’êtes-vous pas surmené ?

Pas du tout, je dirais même que je suis plutôt gonflé à bloc, prêt à relever tout défi professionnel qui s’offrira à moi. Ceci dit, j’avoue que je me débrouille à organiser mes différentes activités car avoir plusieurs casquettes incombe une bonne organisation, autrement on est perdu et ouvert à tout risque de surmenage.

Donc Eric Christian se porte à merveille, son état d’esprit aussi…

Exactement, je me porte comme un ange et mon état d’esprit n’est autre que celui d’un gagnant, d’un déterminé.

Racontez-nous vos débuts à Tam-tam Weekend, ce programme culte.

Je débute exactement le dimanche 02 février 2014. C’est le Directeur de la programmation télé, M. Robert Ekokolè qui fait appel à moi et me propose d’intégrer l’équipe de Tam-tam Weekend ; évidemment je dis Oui, car là on parle d’une émission culte qui plus est de la télévision nationale, alors me retrouver dans cette belle aventure était pour moi un grand honneur. D’autant plus que des aînés qui y sont passés sont de grands noms dans le milieu du journalisme au Cameroun et même à l’international. Donc pour moi c’est un grand challenge c’est vrai, mais un privilège et un très grand honneur.

Brossez-nous votre planning, qui sans doute n’est pas très évident, puisque vous êtes appelé à effectuer plusieurs déplacement au cours de la semaine.

Disons qu’il n’y a pas un planning type que je m’impose, tout se fait en fonction des activités et de leur pertinence. Là nous cheminons –par exemple- vers la fin de l’année, et je me déplacerai beaucoup à raison de multiples évènements dont j’aurai la charge, sans oublier mes obligations professionnels. Je suis très plébiscité pour de grandes occasions et pour éviter des chevauchements, je demande très souvent que l’on me prévienne deux mois avant la cérémonie. Pour ce qui est de mes activités en radio, ça se passe bien jusqu’ici, la matinale que j’anime, Ô BUSI (bonjour en langue Douala), sur la Fm 105 ne m’occupe qu’en journée, je sais que je dois impérativement être présent le mardi aux réunions de production dans le cadre de l’émission Tam-tam Weekend et je ne reviens à Yaoundé qu’en début de weekend. Donc j’ai le temps de mener mes activités annexes.

C’est pratiquement votre huitième mois à Tam-tam weekend ; tout se passe comme vous l’espériez ?

Bien sûr ; c’est une belle et passionnante aventure, ça c’est clair. Certes, comme toute aventure humaine, il y a des hauts et des bas, mais en toute honnêteté, c’est une chance pour moi d’avoir été sollicité pour un tel programme. Parce qu’en termes de visibilité, je puis vous assurer que c’est du costaud, et ça m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes –vous savez je suis basé à Douala…-, et c’est très enrichissant en termes de partages d’expériences et d’apprentissage. C’est tout à fait normal que dans une équipe on ne voie les choses de la même façon et qu’il y ait confrontations d’idées, mais à partir du moment où cela contribue à l’évolution de la chose et de façon très objective, on y ressort gagnant.

Quel rêve occupe votre esprit désormais ? Même si certains ont pu être réalisés entre temps…

(Rires) ça c’est vrai, mais vous êtes mieux placé pour savoir que les rêves ne s’arrêtent jamais, ils appellent d’autres encore. Là je ne sais pas s’il faille parler de rêve, sinon que j’aimerais continuer à travailler dur pour mériter d’avantage la confiance des personnes qui me solliciteront, non sans apporter quelque chose de vraiment particulier. Déjà mon but c’est de monter en puissance avec Tam-tam Weekend, le hisser encore plus haut en mettant toutes mes potentialités à contribution, surtout quand on sait combien la concurrence se veut de plus en plus rude.

Un projet imminent sans doute ?

Euh, c’est vrai que je ne souhaitais pas en parler, mais puisque vous me le demandez, je dirais que j’ai en projet un Talkshow sur la Crtv ; vous avez mentionné au début de notre entretien le programme « Ce soir ou jamais » que je tenais sur Stv, eh bien c’est un autre Talk Show que je rêve de proposer à la Crtv, une émission très alléchante avec plein de chroniqueurs et d’invités de prestige. Dans tous les cas, on va essayer de murir l’idée et voir ce que ça va donner.