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Richard Bona : « Je ne mettrai plus mes pieds au Cameroun tant qu’on me demande un visa d’entrée… »

Le virtuose mondiale de la Bass Monsieur Richard Bona pour qui la révérence est faite par des millions de fans lors de ses passages dans tous les continents sans exception, vient d’émettre une information explosive et choc ! Et ce n’est vraiment pas un Gossip !

Voici la publication sur la page Facebook :

« MA TERRE DE NAISSANCE ET MON HISTOIRE. MALGRE MON ATTACHEMENT INEBRANLABLE DE MON PAYS, JE DOIS PRENDRE UNE DECISION QUI N’ENGAGE QUE MOI. « JE N’Y METTRAI PLUS MES PIEDS TANT QU’ON ME DEMANDE UN VISA D’ENTREE »… A UN MOMENT, IL FAUT ETRE COHERENT… EN CONSULTANT LES TEXTES DE MON PAYS JE NE SUIS PLUS CAMEROUNAIS… ALORS JE RESTERAI AINSI COHERENT AVEC LA LOI… Jusqu’à Nouvel ordre. Alors pour vos fêtes nationales etc…Ne vous essoufflez pas…Je ne suis pas Camerounais… Don’t call me. Je suis USA/PORTUGAL et fier de l’être. EQUAL JUSTICE FOR ALL… Rien d’autres… Même pour les dirigeants.  » RICHARD BONA.

De son vrai nom Bona Pinder Yayumayalolo, le chanteur et bassiste camerounais est né le 28 octobre 1967 à Minta dans le département de Haute-Sanaga. Richard entame sa carrière en tant qu’instrumentiste à Paris, puis à New York, se produit et enregistre en solo depuis 1999. En 2004, il est récompensé aux Victoires du jazz. L’année suivante, son album Tiki est nommé aux Grammy Awards. En 2012, Richard Bona reçoit le Grand prix jazz de la Sacem. Tout ceci sonne les bases de son ascension en tant qu’artiste-musicien et de la valorisation de son Cameroun à l’international.

Dans un Cameroun où la course à la manne, la récolte faramineuse offerte par les droits d’auteur bat son plein et les différends entre les uns et les autres virent à la haine gratuite, l’un des derniers valeureux portes étendards de notre majestueuse CULTURE tant élevée si haut par les anciens, donne donc le dos à SON PAYS !!! On parle ici de Papa Manu Dibango, Feu Eboa Lotin, les Blacks Styl, Toto Guillaume, et j’en passe… Ces géants ont doré le blason de la musique made in Cameroon de la plus belle des manières, avec audace et un talent fou !

Monsieur Richard Bona émet par des pronoms possessifs (« vos fêtes nationales »), son éloignement plutôt sérieux de son pays. A l’heure où la course aux vrais, aux véritables talents pullulent, où il manque de la matière brute pour redorer les tapis tant scintillants de leur puissance mélodieuse d’antan ; les rêves de conservation de « nos musées humains » tombent en ruine… Et oui ! Ce n’est pas un canular le meilleur bassiste au monde n’est plus camerounais ! Peut-être est-il dur de l’entendre mais les circonstances extra-lyriques et on pourrait dire émanant de la loi. Comme quoi « Dura Lex Sed Lex » ! Vu sous un autre angle, on se prononcera en disant que Monsieur Richard Bona respecte les lois de son désormais « ex » pays pour davantage embrasser la générosité de ceux qui l’ont déjà accueilli depuis un moment, en l’occurrence les États-Unis et le Portugal dont il détient les nationalités.

Une décision assez sensible et assurément muri longuement par le Bassiste. Après des déboires pour l’obtention de visa lors de ses nombreuses entrées dans son pays d’origine et de naissance.

Celui qui est si souvent sollicité par les plus grands de la musique mondiale, allant de Stevie Wonder, Beyonce,  Bobby Mc Ferrin, Salif Keita et plus encore ; voire même par les personnalités les plus influentes à l’instar de Barack Obama, n’est donc pas allé du dos de la cuillère pour annoncer sa nouvelle car il demeure tout de même nostalgique de ces temps où ils faisaient bon vivre pour lui en tant que camerounais de naissance.

Sollicité çà et là durant toute l’année, Richard Bona se prononce ainsi haut et fort sûrement dans l’optique de s’insurger contre un système qu’il déplore et regrette constamment dans ses posts comme certains même s’il est l’un des rares leaders d’opinion à le crier à ce point. Cet épilogue interpelle les personnes directement concernés par un tel choix car le Cameroun a réellement besoin de ses fils ; maintenant et toujours. La CULTURE MUSICALE camerounaise mérite mieux que ces écarts gênants aux yeux du monde. Mais une chose est sûre, notre Amour pour Notre Mère Patrie vaudrait mille fois mieux que toutes les belles rencontres.

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Un commentaire

  1. Je respecte Le choix De Richard Bona mais il faut pas ce moquer Des gens à la fin, que Richard nous dise qu’ utilize Un passports Camerounais et I qu’ on Luis a refuse Le visa, je serai De tout avec Luis., mais si c’ est pas Le case Alors something wrong with him. Comment s’ est – il rendu or du Cameroon, en demandant Le visa quelque part? Respectons la nature et ses Lois. You want to change the system and people on that system without changing yourself. The constitution in Cameroon do not recognize the double nationality.

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