Meiway : « Le Cameroun a beaucoup contribué à ma carrière… »

Un cadeau spécial, offert par MEIWAY en personne, aux 20 premières femmes qui se pointeront à la Sanza ce soir du 02 novembre pour l’apothéose de son double spectacle amorcé le jeudi 30 octobre dernier. Du « lourd », pour qualifier le show que donnera sieur Meiway, créateur du ZOBLAZO et de la danse des mouchoirs. Ce dernier était d’ailleurs de passage à la CRTV aux côtés de l’Ambassadeur Itinérant Roger Albert Milla cet après-midi sur le programme Tam Tam Weekend présenté par le duo Eric Christian Nya et Gwendoline Fonguh. Ce dernier nous a également livré l’exclu selon laquelle, lui et Boby Nguimè concocterait un tube…

Le public camerounais est toujours aussi heureux de vous revoir, même si c’est cela n’a duré que le temps de deux spectacles…

Je suis également très heureux d’être là ; cette fois-ci je suis à Yaoundé, sur invitation de la Sanza Discothèque. Il fallait égailler la clientèle de cet établissement, et aussi le public yaoundéen.

Le premier spectacle, le 30 octobre dernier, était un franc succès ; là vous vous apprêtez pour l’apothéose ce soir du dimanche 02 novembre toujours à la Sanza.

Oui, et je compte encore exploser la foule ; je suis là pour faire danser, faire chanter. Je rappelle déjà que les 20 premières dames qui se pointeront à la Sanza ce soir recevront un paquet de ma part, ce sera des pièces de pagne. Vous savez, je suis très inspiré par les femmes, et je les célèbre à ce juste titre. Donc elles comptent beaucoup pour moi, elles représentent 75% de mon fan club

Quid de vos nouveaux projets ?

Disons que nous sommes en pleine réalisation de mon prochain album que le monde entier découvrira en 2015. Là on espère, avec la bénédiction du Ciel, que nous serons prêts d’ici le premier semestre.

On prendrait certainement une éternité à dresser votre parcours ; sinon, de façon brossée, quel léger bilan pourriez-vous nous faire à propos ?

Bah je suis à mon 11^ème album, Professeur, plus deux que j’ai sorti avec mon groupe le ZOGANG ; pour dire qu’en tout c’est 13 albums. Mon parcours c’est aussi énormément de duos, notamment avec les camerounais Majoie Ayi, Maréchal Papillon, les frères Epée & Koum et SINE que tout le monde connait, et plusieurs artistes dans la diaspora.

On peut dire que vous avez beaucoup collaboré avec des artistes camerounais…

Bien sûr, en ce moment je suis d’ailleurs en train de travailler sur un projet avec Boby Nguimè, et ça c’est une exclusivité que je vous livre. Le Cameroun a beaucoup contribué à ma carrière, parce que c’est la première nation en Afrique Centrale qui a porté ma musique. Et dans le monde, après la Côte d’Ivoire, c’est au Cameroun que je compte le plus grand nombre de fans. Donc je dois beaucoup à ce pays, et chaque fois que j’ai l’occasion de lui en être reconnaissant, et bien c’est volontiers.

Forcément vous avez écouté nombre de jeunes artistes camerounais, s’il fallait penser à les produire, seriez-vous tenté ?

Pourquoi pas, seulement il faudrait passer par un casting, déjà il faudrait que j’en rencontre car je sais qu’ils sont nombreux, pétris de talent. Et je reste persuadé que la meilleure façon de cultiver la culture de chez soi, c’est de s’en inspirer ; alors je suis très proche de tous ceux qui vont chercher dans le terroir, dans le patrimoine culturel pour s’exprimer. Pour dire que je ferai plus avec ceux surfant sur du Bikutsi, du Benskin, du Makossa, plutôt que ceux surfant sur du RnB ou du Reggae.