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Prési AMOT, heureux et bénit

Son excentricité, sa jactance, curieusement n’empêchent le grand cœur dont il sait faire preuve au sein de multiples associations dont il fait partie. Prési AMOT est un personnage à part, un people –comme on sait les appeler- qui s’est bâti une sacrée réputation  à travers ses nombreuses œuvres mais aussi ses investissements tant sous d’autres cieux que dans son Cameroun natal. Les réseaux sociaux y sont sans doute pour beaucoup, car internautes très actif, on le croirait Community manager. En séjour au Cameroun, nous nous sommes rendus à Soa, où il a érigé deux magnifiques bâtiments qui font de sa résidence Universitaire AMOT, l’une des plus belles du secteur.

Ses publications suscitent un engouement effarant ; de la diaspora au Cameroun, on peut dire que sa notoriété ne souffre d’aucune inquiétude.  Jeune, entrepreneur, brave et courageux, Prési AMOT est un homme d’affaire plutôt bien dans sa tête. Installé en France depuis 2003, il ne passe plus inaperçu, tellement sa sympathie et sa grandeur d’âme ont tôt fait de faire de lui un compagnon de prestige, et personne ne boude le plaisir de le savoir près de lui. Elégant, sur de lui et beau parleur, il pourrait tout aussi bien passer pour un tombeur, mais il ne s’y reconnait pas totalement…

En fin de séjour au pays de Manu Dibango, nous nous sommes rendus à sa Résidence Universitaire AMOT 5 étoiles à Soa, où il passe la majeure partie de son temps. La simplicité de l’homme, nous frappa alors au premier abord, rien à voir avec certains compatriotes qui se sont laissés complexer, même s’ils n’avaient séjourné que 48 heures de l’autre côté de nos frontières… Ce dernier, content car toujours entouré de la famille, profite pleinement de ces instants rares : « ça rigole, ça intrigue de toute part, bref c’est toujours un grand plaisir de retrouver mes frangins alors on ne se prive pas, on profite de ces moments car on ne se voit pas tout le temps ». Mais se dit de lui être très extravagant ; à notre grand étonnement, il l’assume pleinement : « Je l’admets et j’assume être ce que les gens disent de moi, car comme vous le savez, la vie est très courte et je suis de ceux qui pensent qu’il faille en profiter au maximum. C’est mon mode de vie et il me convient, alors je le conserve. Seulement, j’ai toujours été un homme bon et je resterai convaincu jusqu’à la fin que la méchanceté n’a pas de place dans ce monde », nous avouera-t-il en toute honnêteté.

L’homme se définit sans détour comme « très courageux et très ingénieux », des qualités qui l’ont certainement forgé. Prési AMOT se souvient être tombé très souvent, mais sa foi inébranlable et son imperturbable confiance en soi lui auront permis de braver ces obstacles au combien rudes. De Douala (il vivait au quartier Oyak à Madagascar, et aussi au quartier Nylon) à Yaoundé (au quartier Rue Manguier), il prendra le temps de s’adapter aux nombreuses situations, non sans s’être au préalable fixé des objectifs.

Aujourd’hui, Prési AMOT compte parmi les jeunes entrepreneurs de la diaspora qui n’ont presque rien à envier aux grands directeurs d’entreprises ;  son secret : La volonté de faire les choses sans trop compter sur les autres et l’estime de soi. Outre cette belle Résidence « U » AMOT à SOA, il a initié d’autres chantiers qu’il n’a souhaité évoquer au cours de notre entretien. Une chose est certaine, cet ancien élève des lycées d’Oyak (Douala), de Soa et d’Elig Essono à Yaoundé s’est promis ne jamais oublier d’où il vient. Prési AMOT a certes des moyens aujourd’hui, mais reconnait n’avoir pas emprunté les chemins qu’il souhaitait quand il n’était alors qu’un petit lycée : « Je n’ai jamais rêvé devenir l’homme d’affaire que je suis aujourd’hui. Mes ambitions étaient ailleurs, notamment devant la barre, défendant les droits des plus opprimés, ou tout simplement assis derrière un bureau dans l’administration. C’est drôle de le dire aujourd’hui, mais c’était vraiment ce que je voulais, mais le destin en a décidé autrement ». En effet, Prési AMOT verra ses études abrégées brusquement alors qu’il bouclait son secondaire. Il ne se découragera pas pour autant…

Intimité

Derrière un grand homme se cache une dame d’exception, dit-on. Prési Amot partage sa vie aux côtés d’une belle camerounaise qui, confit-il, avait déjà conquis son cœur bien avant qu’il ne se connaisse : « Nous nous connaissons depuis sept bonnes années, mais bien avant, l’apercevait très souvent puisque nous faisions pratiquement partie du même secteur. C’était une petite sœur du quartier à Elig-Edzoa ». Mariés aujourd’hui, l’homme ne regrette pas son choix : « Le courant passe parfaitement et on est très heureux ; c’est la femme parfaite et je suis comblé ». Prési AMOT a une progéniture très fournie et s’en targue d’ailleurs. Sept enfants dont la première née, 12 ans déjà et la dernière qui aura deux ans au mois d’Avril 2015.

Supporter N°1 du Canon

Depuis sa tendre enfance, le Canon est son Club de cœur ; un amour fort, qui avec le temps se matérialisera par un appui et non des moindre. Il fait actuellement partie de l’équipe dirigeante du Club et n’en est pas moins fiers. Toutefois,  le bilan de cette saison est dure à avaler : « Cette saison a été catastrophique pour nous, parce que perdre aux tirs au but en demi-finale retour face à une équipe de Panthère du Ndé, pourtant prenable, et voir notre position au championnat laisser à désirer, je puis dire que cela casse tous les efforts consentis. Mais C’est le football ».

Vie associative

Depuis plusieurs années déjà, Prési AMOT fait partie des  quelques associations, notamment celle qu’il a fondée : l’Association des Femmes et Hommes d’honneur du Cameroun à Paris. Cette association à but non lucratif vise à soutenir les couches défavorisées et personnes nécessiteuses au Cameroun et accompagne le Cameroun dans son processus de développement.

Musique

La musique occupe une place de choix dans sa vie. Bon fêtard, il lui est presqu’impossible de pas s’y laisser transporter. D’ailleurs, de gros noms dans le domaine le citent dans leurs titres notamment son frère et ami Petit Pays, Jean-Pierre Essomba, Junior Sengar, Lady Ponce, entre autres. A la question de savoir ce qu’il écoute en ce moment, il répond : « Je consomme plus du camerounais en matière musicale. En ce moment j’écoute beaucoup Pala Pala de Mani Bella, du Coco Argentée, Poisson Fumé de Lady Ponce –mais je lui ai dit qu’il fallait qu’elle dise que CERTAINS hommes sont des poissons fumés car nous ne le sommes pas tous-, Petit Pays EFFATA, Mathématik de Petit Pays, Benzynia, Charly Drum’s, Junior Sengar, Jean-Pierre Essomè ». Quand il veut s’éclater, une seule adresse à Paris retient son attention, le BYBLOS Club que tient son meilleur ami. Au Cameroun, son choix est plutôt porté sur la Sanza Night Club, car dit-il, la majorité de ses amis s’y rue.

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