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Yaoundé reçoit son atelier Artwatch Africa

Aprés l’atelier sur le cinéma camerounais lors de la récente édition du festival « les écrans noirs » à Yaoundé , après la  formation des journalistes culturels et critique d’art dans la ville de Douala, après la journée de communication sur les avantages des réseaux artistiques et culturelles à Bamenda , en prélude à la traditionnelle discussion ou « arbre à palabre » du mois prochain à Garoua , toujours dans l’optique de promouvoir les droits artistiques et la liberté d’expression artistique et créative parmi les acteurs de la société civile au Cameroun, ARTERIAL NETWORK CAMEROUN a organisé du 24 au 26 novembre 2014, un atelier d’échange dans le cadre du programme ARTWATCH AFRICA.

Tenu dans les locaux somptueux du Centre d’information des Nations Unis (UNIC), l’atelier était animé par  le point focal pour le Cameroun Mabelle Ngum Nforchu et de Diana Ramarohetra, Project manager ARTWATCH AFRICA. Non négligeable étaient la présence du chembifon Dibue Muna  jouant le rôle de facilitateur aux côtés de Jean Njita  ( administrateur auprès du centre des nations unis) qui ont bien voulu nous octroyer les lieux gracieusement; rappellerons que cette formation , première dans le genre sur le continent de par son contenu  qui permet aux participants de susciter des débats constructifs sur la liberté d’expression dans leurs pays est itinérante car après le bénin ,le Zimbabwe ,la Tanzanie , le Nigeria , la  Tunisie et le Cameroun, ça sera le tour du Gabon et du Congo Kinshasa d’en bénéficier.

Ont pris part à  cette formation 22 participants sélectionnés à la suite d’un appel à candidature lancé au mois d’octobre dernier, les  sélectionnées proviennent du bureau chapitre national d’ARTERIAL NETWORK, des membres de la commissions camerounaise des droits de l’homme, des universitaires, des artistes, quelques operateurs culturels et des personne de la société civile tous issues des régions francophones et anglophone du pays d’où la nature bilingue de la formation.

Développé de la façon la plus simple, c’est-à-dire à travers notamment des jeux en salle et dans la cour,  le tout couronnée par la découverte des textes internationaux sur les différents droits (politiques, économiques, sociaux et civiques ), cette formation  a porté dans un premier moment sur les valeurs universelles des droits de l’homme dans le monde et sur des cas pratiques portant sur le continent africain. Dans son second temps, elle s’est étendue sur la liberté d’expression artistique essentiellement fondée sur les textes internationaux. Les participants ont pu ainsi se familiariser aux textes et juridictions internationales en la matière (la convention internationale des droits de l’homme, la chartre africaine des droits de l’homme, les constitutions nationales, la déclaration de Fribourg etc.…).

« Dans un pays où  les documents nationaux de politiques culturelles sont difficiles à trouver, doublé par le fait que la plus part des textes et juridictions internationales sont inconnues des artistes eux mêmes et parmi certaines autorités administratives , le tout dans un environnent où il tres peu de considération aux droits des artistes, une formation de ce genre est édifiante  et contribuera  à renforcer nos capacités en tant qu’acteurs véritables de la société civiles « selon les mots de Chembifon Dibue Muna , par ailleurs président en exercice d’Arterial Network Cameroun .

 

Rappelons qu’ARTERIAL NETWORK est un réseau de la société civile, des artistes, des militants culturels, des ONG, des entreprises et des institutions actives dans les secteurs créatifs et culturels en Afrique. Tandis qu’ARTWATCH AFRICA, lancé par ARTERIAL NETWORK et MIMETA (fonds de coopération pour le développement de la culture et des arts) est un projet de surveillance de la liberté d’expression créative dans tous les pays d’Afrique, soutenu par la « SWEDISH FOUDATION OF HUMAN RIGHTS » (fondation suédoise des droits de l’Homme).

A titre de rappel,  après Nairobi en 2011, Dakar en 2012, Cape Town en 2013 et Rabat en 2014 ; en Octobre 2015, ce sera le tour du Cameroun d’accueillir à Yaoundé, la 5ème Conférence sur l’Économie Créative en Afrique (ACEC) sous la supervision d’ARTERIAL NETWORK CAMEROUN. L’événement sera d’un intérêt particulier pour les praticiens de l’art, les acteurs culturels, les corps gouvernementaux et autres organismes politiques, les universitaires, chercheurs, entrepreneurs, journalistes et bien d’autres. L’ACEC est une occasion unique de rencontrer et d’échanger avec les acteurs principaux des secteurs créatif africain, afin d’en identifier les défis tout en cherchant les solutions nouvelles pour faciliter son processus de croissance. Pour plus d’information www.arterialnetwork.org

Le service de communication, Arterial Network Cameroun

 

 

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