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Toucouleur : « Je ne marchais pas, ça va petit à petit… Ma force c’est la danse, pas le chant »

Ses tubes ont fait trembler d’émotions toute une génération.  Avec la naissance et la croissance de la télé au Cameroun, ils ont grandi avec son image tapissant leur journée. Son nom fait penser à un arc-en-ciel en plus de sa musique sonne qui pose ses rayons sur les jalons de la culture camerounaise. Toucouleur est l’artiste-là qui allie ses mouvements de danse singuliers à son chant personnifié. Cependant, il est absent de la scène depuis un long moment en raison d’une indisponibilité très gênante pour l’homme ! Toucouleur a été choisi ce dimanche 21 décembre par le Loft Club de Bastos de Bobby Le Cheval Blanc pour agrémenter la soirée de ces souvenirs incroyables en chansons. Le chanteur se raconte ici.

Bonsoir Toucouleur, vous venez de donner une prestation ô combien émouvante au Loft Club de Bobby Le Cheval à travers le Concept du Bal des Vétérans en présence des Anciennes Gloires de la musique camerounaise comme vous. Il se trouve qu’on ne vous voit plus beaucoup. Et votre santé semble altérée. Mais dites-nous comment vous sentez vous ? Comment vous portez-vous ?

Salut d’abord à toute la famille, à toute la population camerounaise et de Yaoundé qui suivent ce site internet. Euh je me sens pas mal ! Par rapport à avant ça commence à tenir petit à petit. Je suis venu ici grâce au soutien de Bobby, de Stéphane Feeling et avec beaucoup d’autres. Sinon ça commence un peu…

Dites-nous concrètement ce qui ne va pas sur la santé de Toucouleur ?

Je ne sais pas ce que je peux vous dire. Ma force c’est la danse, pas le chant en tant que tel. Si on a aimé mes chansons c’est par rapport à la danse. Mais subitement, il y’a deux ans en 2012, je suis allé jouer à Mvomeka au domicile du Président de la République. Juste quand je suis rentré à Douala, trois mois après, je ne sais pas si c’est la famille ou si c’est les méchants, … Comme moi j’ai remis tout à Dieu… Si vous regardez de 2012 à aujourd’hui, beaucoup d’artistes sont morts. Moi je suis toujours là je regarde, je ne marchais pas. C’est grâce à l’appui de Raymond Tchengang que je remercie bien qui a le syndicat ; de Bobby Le Cheval Blanc, Stéphane Feeling et d’autres que je ne pas citer. Déjà que tout ce que je parle là, la population sera ravie et je peux vous dire que depuis je viens à Yaoundé, c’est ma première fois de faire une prestation. Moi-même je n’y croyais pas ! Et me tenir debout comme ça pendant près de 17 minutes, c’est pas facile. Mais c’est grâce à Dieu. Quand Dieu met sa main, ça avance.

Qu’est-ce que vous dites à Bobby Le Cheval Blanc qui est derrière cette initiative, par rapport à votre prestation de ce soir ?

Ce que je peux dire à Bobby c’est que Dieu lui donne la force de continuer à œuvrer pour les artistes et même beaucoup d’autres gens comme il le fait. Il a payé mon billet d’avion et m’a fait venir à Yaoundé, parce qu’avec le bus c’était un peu difficile pour moi. Surtout que toute la nuit d’hier, j’ai joué dans le cabaret parce que ça m’enlève le stress. Rester là et je ne vois pas mes collègues, je veux que vous continuez comme ça à aider les artistes parce que pour le moment vous voyez comment les artistes vivent. Ce n’est que les partenariats comme ça qui nous aident à payer les remèdes comme vous voyez. Vraiment je le remercie beaucoup, lui et toute sa suite.

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