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Balthasar Edipissi : « C’est carrément une partie de ma vie qui est racontée dans ce recueil… »

Auteur du recueil de poèmes Mbéni sa kono paru tout récemment aux éditions Ifrikiya, Balthasar Edipissi s’ouvre alors à une vocation plutôt tardive. Cet expert financier traine pourtant ce don de l’écriture depuis son adolescence. Ledit recueil s’avère alors le premier pas d’une longue série qui dans les prochains mois, sera effective.

Vous êtes expert financier, mais vous décidez d’embrasser une carrière d’auteur avec pour amorce un recueil de poèmes ; n’est-ce pas renversant ?

Je ne sais pas pour qui c’est renversant, de toute façon moi ça ne me renverse pas (rires)…

Des chiffres aux lettres, on va dire qu’il en faut plus qu’une passion dévorante…

Dans un sens je vous le concède, mais je préfère vous dire que l’écriture est pour moi un lieu de repos, c’est un lieu qui me console, un lieu qui me permet d’être plus performant dans les chiffres. Ça veut dire qu’entre deux dossiers, lorsque je prends une seconde soit pour relire un texte, soit pour en écrire un, cela me rafraichi le cerveau et à partir de ce moment j’ai plus de force et de tonus, et même plus d’énergie à faire de la finance.

Il est presque difficile de déceler l’expert financier derrière cette œuvre qui vient de paraître, Mbéni sa kono, c’est tellement bien  pensé et écrit, on va dire selon les règles de l’art. Auriez-vous bénéficié de conseils d’autres auteurs pour parvenir à ce chef-d’œuvre littéraire ?

Honnêtement, non ; je n’ai pas eu de coach, c’est une inspiration. Baudelaire disait : « l’inspiration poétique est un don de la nature », donc pour moi, écrire est un don. C’est vrai qu’en ce qui concerne la langue en elle-même, je l’ai toujours maîtrisée depuis mes années de fac ; je m’illustrais bien dans l’art de la rédaction, et j’étais toujours parmi les premiers de ma classe en philosophie. Donc la langue de Molière m’a toujours fascinée.

Parlons de ce recueil de poèmes, Mbéni sa kono ; c’est une sorte de retour aux sources dans lequel vous ne manquez pas de faire une fleur à votre Ombessa natal…

C’est carrément une partie de ma vie qui est racontée dans ce recueil et des expériences et moments clés aussi. D’où cette profondeur et cette originalité que l’on ressent à sa simple lecture. Sa mouture est riche et on ne s’ennui nullement…

Résumez-nous le quelques mots ce recueil.

Mbéni sa kono, je dirais c’est deux choses : Les souvenirs de mon enfance notamment ce que j’ai appris dans la nature dans laquelle j’ai grandi. Et la seconde chose, je dirais Mes Pensées en tant qu’auteur sur les thématiques qui animent notre vie ; voilà pourquoi vous retrouverez des textes sur le mensonge, la mort, la confrontation des genres (masculin et féminin), l’amour, etc. La thématique sur les genres masculin et féminin, je tente de démontrer qu’en réalité l’homme n’est pas le sexe fort comme veulent bien nous faire comprendre certains. Pour moi, c’est la femme qui l’est en réalité car ce cri qu’elle pousse dans des maternités, ce dans une douleur indescriptible, mais qui une seconde plus tard accorde tout son amour à ce bébé qui venait de la plonger dans une telle douleur, croyez-moi, il faut être une femme pour le faire, qui plus est : Le sexe FORT.

Vous auriez pu faire un roman carrément…

C’est vrai, mais je vous rassure tout de suite, j’ai trois romans déjà écrits et qui seront publiés dans les années à venir…

Donc nous sommes partie là pour une véritable carrière d’écrivain ?

Absolument ; car j’écris depuis fort longtemps, mais il a fallu que des proches et amis me persuadent de me lancer véritablement, et là c’est partie. J’ai d’ailleurs un recueil de Nouvelles et un recueil de Contes. Vous savez, j’ai eu cette grâce  de côtoyer des vieillards dans des villages où je suis passé, qui nous racontaient des contes fort intéressants, alors il m’arrive de temps en temps de les reconstituer.

Là on comprend mieux ; mais pourquoi la poésie d’abord ?

La poésie ? Bah, je ne saurais vous dire avec exactitude comment j’en suis arrivé là, puisque je n’étais pas préparé à cela. En réalité, je n’ai jamais écrit pour publier, au départ ; j’écrivais tout simplement, jusqu’à ce que quelqu’un lise mes écrits et me conseille de publier. Alors je me suis lancé, voilà.

 

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