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Mabelle Zang, la beauté vocale et le charme du traditionnel d’une artiste authentique

Le Prix du Canal 2’Or catégorie Groupe de musique folklorique 2015 ( le tout premier Canal 2’Or que reçoit le peuple Mbouda, précisera-t-elle) en poche avec le titre Tchima carrefour, c’est avec encore plus de détermination et de sérieux que Mabelle Zang, continue son  très long parcours artistique, non sans mener parallèlement d’autres activités génératrices de revenus, le contexte artistique étant devenu complexe dans notre pays. On tenait à vous présenter cette femme aux combats multiples…

Originaire du village BANGANG sous le mont Mangwa’a (Bamboutos- Mbouda), FOUODJI Mirabelle est plutôt un être ordinaire qui cerne avec une extrême sensibilité les problèmes qui l’entourent ainsi que ses prédispositions à toujours vouloir y apporter des solutions.

Pour plus de charme et d’élan originel, ses couplets sont plus chantés en langue Nguiébô. Sa voix suave sur un ton interpellateur, magnifie la femme, prône le développement rural. Depuis 2005, date de sortie de son premier album intitulé « Sourire » (qui est un appel pour tous à magnifier son appartenance à la vie, qui va d’ailleurs remporter le prix de l’excellence musicale au festival Mangwa’ art en 2006), Mabelle se fixe des objectifs précis pour sa carrière.

Nous sommes en 2010 quand elle commet Mon choix, son deuxième album ; ce dernier sera dans la foulée nominé au Canal d’or 2011.

Aujourd’hui, avec son maxi single de deux titres dont  « Tchima carrefour » qui est un hymne à la non dérive de la femme au foyer, et « Triomphe à l’amour » qui est un vœu de donner ses lettres de noblesse à l’acte désinvolte d’aimer, elle annonce son troisième album qu’elle espère, un grand signe de maturité, pour mieux célébrer ses 10 ans de carrière et de souffrance dans ce milieu qui de plus en plus se complique. Elle n’hésite alors pas à prêter sa voix à des collaborations sur tout projet collectif et « thématisé ».

Mabelle ZANG dans sa permanente quête d’ouverture, œuvre à ce que sa musique soit établie sur la scène internationale.

Son amour pour sa tradition dicte sa façon de se vêtir, mais elle va encore plus loin en le proposant aux autres, grâce à son prêt-à-porter situé au niveau de Carrefour Biyem-Assi à Yaoundé. Après avoir fait dans plusieurs activités, elle estime qu’aujourd’hui, le prêt-à-poter sied avec sa personnalité et ses ambitions.

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