InsideLight On

Le SYNAPROM a donné une conférence de presse sur ses activités

La conférence de presse qui a eu lieu ce mercredi 15 avril à l’Hôtel La Falaise de Yaoundé visait à informer le grand public sur les activités du SYNAPROM et du Collectif « Trop c’est Trop » mais aussi sur l’actualité de l’art musical. A cet effet, six points à l’ordre du jour et des annonces fortes. Le panel comprenant : le Président du SYNAPROM, M. Raymond TCHENGANG ; le Secrétaire Général, M. Jean Paul Fouda Ottou et deux artistes-musiciens : M. Ottou Marcelin et Big Ben J.

Le premier point mettait en avant les informations sur la plainte du collectif « Trop c’est Trop », relatives aux malversations dans le compte de dépôt spécial et les manœuvres de favoritisme et de corruption lors de la dernière répartition spéciale. Une plainte a alors été déposée au TGI à Yaoundé par le Président du collectif, contre les prévaricateurs du droit d’auteur dans l’art musical. Les auditions des personnes incriminées en cours, après ouverture d’enquête par le Procureur de la République. Le Compte de Dépôt Spécial qui enregistre déjà près de 500 millions de Francs CFA à son crédit, avec une évolution significative et le compte ayant supporté la dernière « répartition spéciale » scandaleuse ont été scellé par le juge, vu que des personnes n’ayant aucun lien avec l’art y ont touché de l’argent. C’est alors que l’appel a donc été fait aux organisations et associations d’artistes de se constituer partie civile dans cette procédure engagée, cas d’Ottou Marcelin. De ce fait, le SYNAPROM invite la société civile à se mobiliser pour soutenir ceux-là, qui sont victimes de la violation de leur droit.

Un deuxième point évoque la réconciliation. Celle-là, qui est aussi prise comme une concertation dans un premier temps car cela vise à trouver des solutions aux problèmes d’intérêts commun à l’art musical. Néanmoins, l’impunité apparait aussi pour pointer du doigt les personnes convaincues de malveillance, ceux-là qui volent la dignité de l’artiste ; même si le SYNAPROM est taxé de « Va-en-guerre » ! Car le seul résultat escompté est avant toute chose la transparence dans ladite gestion et la prise de conscience des obligations de bonne gouvernance.

Troisièmement, la réaction à l’appel du MINAC de Douala le 03 avril 2015. Laquelle rejoint la position du collectif. Et le MINAC refusant catégoriquement que cet appel soit fait autour de deux sociétés illégalement constituées, s’illustrant par des actes de gangstérisme, en l’occurrence la SOCAM et la CMC2. Le MINAC reconnaît ainsi la pertinence des dénonciations du SYNAPROM qui a toujours affirmé que l’argent dédié à la redevance au titre des œuvres nationales non documentées et aux œuvres étrangères s’est simplement retrouvé les poches des PCA.

En quatre, on a le rapprochement entre la SOCAM et la CMC qui est une ultime tentative  désespérée pour faire main basse sur la gestion collective de l’art musical. Etant prouvé que ces sociétés n’appartiennent pas au processus de réconciliation. La gestion doit ainsi sortir de la mafia et fonctionner en toute légalité puisque ces deux sociétés ne seront guère acceptées vu leur illégalité flagrante.

Le cinquième point faisait une proposition de démarche pour la reprise des activités dans la gestion collective dans l’art. D’abord l’ignorance donc la nullité de la CMC immatriculée au Registre de commerce 2005/473 et la SOCAM immatriculée en 2008 sous le numéro 2008/1210. Par contre, il faut statuer sur la CMC immatriculée au Registre de  commerce sous le numéro 2004/440 ; laquelle est constitué en conformité avec la Loi 2000. Ceci dit, la dissolution étant la seule voie légale de recours car cette dernière n’a plus d’organes dirigeants, ni d’actifs. Ainsi, une Assemblée Générale mettrait tout à plat mais alors il faudrait avoir qualité de sociétaire pour y prendre part.

En dernier, le point fort et marquant de cette conférence de presse est bel et bien l’annonce de l’organisation de la toute première édition du Forum National de l’Art Musical, prévu le 16 mai 2015 au Palais des Congrès de Yaoundé. Lequel forum se veut une plateforme offerte aux artistes pour réfléchir sue les enjeux de développement de l’art musical, de la promotion et de l’épanouissement des artistes musiciens. Des recommandations seront donc faite à cet effet pour améliorer les politiques publiques en faveur des acteurs.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page