CinémaInterview

Valérie Kameni, réalisateur camerounais : « ‘’Le Fils de Yaoundé’’ c’est le fruit de ma passion pour l’art…»

Une nouvelle génération s’introduit de manière assez particulière dans l’univers du cinéma camerounais. Valérie Kameni est acteur-réalisateur-monteur du film « Le Fils de Yaoundé » dont la grande première a eu lieu à l’hôtel Hilton de Yaoundé, jeudi dernier.

Kameni, quelques mots après cette grande première de votre film « Le Fils de Yaoundé » ?

Je suis déjà très fier, très content… C’est une joie du fond de mon cœur de voir autant de personnes réunies ici ce soir pour cette grande première du « Fils de Yaoundé ». C’est vraiment bien parce qu’il y’a une grande diversité ici ce soir avec beaucoup de choix. C’est tout le monde qui est venue, du monde de la culture au sport ; les autorités de ce pays, le représentant du Ministre des Arts et de la Culture, le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le Ministre Grégoire Owona, du travail et de la Sécurité Sociale…

Les scènes sont décousues dans le film, il n’y a pas de fil conducteur ; en dehors des scènes entre la belle fille et la belle-mère où il se pose un problème de tribalisme. Vous partez de médecin à homme d’action. Pourquoi tout cela ?

C’est fait exprès ! C’est peut-être livrer le secret du film. Ce n’est pas un film que j’ai voulu typique. Vous êtes victimes de ce que j’ai voulu créer, qui suscite ces questions c’est-à-dire, spontanément pourquoi est-ce qu’on met le Pape. Je voulais qu’à travers le film, qu’on soit divertie mais qu’on arrive aussi à comprendre qu’à travers le film… Le Fils de Yaoundé c’est une trilogie, et il faudrait qu’on arrive à comprendre qu’à travers cela, il y’a deux autres parties qui arrivent bientôt.

Le téléspectateur s’égare un peu…

Je pense que c’est un type de film un peu différent ; qui n’est pas en continu. Ce sont des pièces détachées qu’on assemble et qu’on comprend à la fin.

Dites-nous, qu’est-ce qui vous a poussé à faire du cinéma ?

La passion de l’art. Et dans le film on retrouve beaucoup de maux qui sévissent dans la société, le tribalisme, l’insécurité. Mais il y’a aussi des aspects positifs. On voit très bien que les personnages sont attachés à leur famille et leur culture.

De qui vous êtes-vous fait accompagner parmi les professionnels du cinéma camerounais ?

C’est une œuvre que je veux personnel, avec des personnages que j’ai formé pendant un an et demi. Une équipe d’acteurs camerounais parce que je voulais qu’on joue assez naturel.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page