CamerounMusique

Socam: Ndedi Eyango et les Artistes lavent le linge sale en famille

«Les problèmes des artistes viennent de nous-mêmes. Nous aimons le racontage et nous inventons des histoires pour nous déstabiliser. C’est pourquoi nous souffrons. Nous avons voté Ndédi Eyango et nous devons l’aider à finir son mandat», dixit Djènè Djento, président de la commission de lutte contre le piratage, à l’orée de cette rencontre qui a eu lieu lundi 2 décembre 2013 dans les locaux de la Socam à Douala. L’artiste musicien introduit son propos par ces termes, pour justifier ce pourquoi il était à Yaoundé une semaine plus tôt, précisément le 25 novembre 2013. Avec une poignée d’artistes, exactement 43 selon lui, il a fait un sit-in devant le siège de la Socam à Yaoundé pour réclamer le départ d’Abah Oyono, directeur de la Commission permanente de médiation et de contrôle (Cpmc) et des éclairages sur la nationalité américaine du nouveau Pca, Ndédi Eyango que les artistes ont élu un mois plus tôt (2 novembre 2013) au cours d’une Assemblée générale élective. Abah Oyono à en croire Djènè Djento avait fait un décaissement non justifiée de 48 millions. Ce mouvement d’humeur a été couvert et relayé par des médias parmi lesquels, la Crtv. Curieusement, Djènè Djento déclare à cette assise que : «ce qu’on a dit dans les médias n’était pas ce qui s’est passé. On était à Yaoundé mais nous n’avons pas fait de sit-in parce que la ministre nous a promis d’apporter des éclaircissements à nos doléances». Sur la nationalité américaine de Ndédi Eyango, ajoute-t-il, «la ministre a dit qu’elle a écrit à l’ambassade des Etats-Unis pour être fixée sur son statut et après on verra». Concernant l’agrément de la Socam, «la ministre a dit qu’elle ne le donnera à Ndédi Eyango que quand il aura nommé le directeur général et les présidents de commissions».

Double-face

Un discours pas très étonnant pour ceux qui connaissent la personne de Djènè Djento. Il va du côté où le vent souffle. Il a participé à plusieurs regroupements d’artistes dressés contre Ndédi Eyango, qu’il encense aujourd’hui. Sur cette remarque, il affirme que «je suis démocrate. Je travaille avec tous ceux qui viennent. Je suis libre». Bien peu pour convaincre plus d’un. Sur ce retournement de veste, Ben Decca, administrateur à la Socam, a déclaré que : «je suis fière de savoir que nos adversaires d’hier ont rallié notre camp. Nous avons besoin de tous pour travailler». François Missè Ngoh (Administrateur Socam) a été plus froid : «Je ne suis pas surpris par ce revirement. Je savais qu’ils allaient revenir à la raison. La Socam n’est pas mon lieu de travail, je suis artiste musicien». Le nouveau Pca se veut très serein et se présente comme « un rassembleur ». Il est occupé pour l’instant à dresser un état des lieux de la maison endettée qu’il a héritée. Par la suite, il commandera un audit. Avant d’engager ses grands chantiers. Concernant la possibilité d’un rapprochement vers la Cameroon music corporation pour une éventuelle fusion Cmc/Socam, Ndédi Eyango est clair dans ses propos : «J’ai été régulièrement élu à la tête de la Socam. Je parle désormais au nom de la Socam, donc je ne suis pas là pour réunir les sociétés. Je suis du côté de ceux qui ont l’agrément et je ne peux pas engager des discussions de ce genre avec Sam Mbende. Je peux par contre m’asseoir pour discuter avec Sam comme collègue artiste». On veut bien croire que la paix est revenue dans la famille des artistes mais…

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