
A moins d’un an de son départ de la maison blanche, Barack Obama a présenté hier son plan pour fermer la prison hautement controversée de Guantanamo avec l’espoir ténu de tenir une promesse de campagne sur laquelle il a jusqu’ici échoué.
L’exécutif a identifié 13 sites susceptibles d’accueillir les détenus au statut juridique extrêmement flou. Le coût total de ce transfert serait significatif, se situant dans une fourchette de 290 à 475 millions de dollars, selon l’exécutif.
Cependant, son projet devrait se heurter à une très vive opposition du congrès, ou nombre de ses adversaires républicains sont vent debout contre le transfèrement de détenus.
Il reste à ce jour quatre-vingts onze détenus dans cette prison qui en a accueilli près de sept cent en 2003. Et selon un responsable américain s’exprimant sous couvert d’anonymat, trente-cinq d’entre eux pourraient être transférés dans des pays tiers « dans les mois à venir ».
La principale question portera donc sur le sort des détenus restants (moins de soixante) jugés trop dangereux pour être remis en liberté mais dont l’inculpation se révèle extrêmement épineuse.
Malgré, la promesse du président Obama de fermer ce centre de détention, la maison blanche est restée jusqu’ici évasive sur ce thème et la marge de manœuvre juridique du président Obama est incertaine et divise les experts.
Rappelons que le Guantanamo avait été ouvert en janvier 2002 par Georges W. Bush suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Seguy Emma
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