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Flavien Anicet Bilongo, le sort de l’immigré clandestin

L’auteur a dédicacé son œuvre le 25 février dernier aux éditions  Harmattan Cameroun.
C’est une belle prose littérale. Elle coule comme un long flot intimiste pour évoquer le sort des immigrés clandestins. Ce passage du chaos aux larges de l’Europe, brisés sur les murs du Maroc. C’est cela le livre de Flavien Anicet Bilongo. Prisonnier malgré moi… Récit d’un migrant clandestin paru aux éditions Harmattan Cameroun en 2015. Le livre a été officiellement présenté au public le 25 février dernier au cours d’une dédicace mémorable.
  Acteur vivant de l’histoire des immigrés clandestins africains au Maghreb, Flavie Anicet Bilongo s’est fait entouré de plusieurs associations des immigrés clandestins qui, ont eu la possibilité de retourner au pays. Autour du panel, la respectable Amélie James Koh Bela, spécialiste du phénomène d’immigration clandestine en Europe. Elle a pendant plusieurs années, travaillé sur la question des Africains en Europe. Elle a été spécialement conviée à partager cette riche expérience avec le public venu nombreux à cette dédicace.
Prisonnier
La note de lecture a été faite par Jean-Claude Awono, le critique littéraire et Président de la ronde Poètes du Cameroun. Il est revenu sur ce champ du mal, de la souffrance, du rejet et de l’interrogation de l’humanité de l’auteur à travers son œuvre. Embastillé, intrépide aventurier, il est parti de son pays à une trentaine d’année dans le souci de trouver une vie meilleure. Mais son projet a vite échoué aux frontières marocaines. 
C’est un long récit des évènements qui ont secoués son parcours entrelacées chacun pour faire une histoire pathétique en neuf chapitres. Le préfacier de l’œuvre, le père Roger Mvomo Ayinda qui a présenté ses motivations et son vécu de la réalité de l’immigration. Il a tout de même rappelé à toute intention, que le monde ne devrait pas connaître des barrières. Un propos partagé par Jean-Claude Awono.
L’auteur a plutôt plongé dans le débat de la réinsertion des jeunes et les immigrés clandestins de retour dans leurs pays respectifs. Il a fustigé les politiques en vigueur de l’emploi jeune.  
La phase des échanges avec le public est montée d’un  cran sur la perception du monde par les uns et les autres. C’est tard dans la pénombre que la dédicace qui a commencé autour de 16h s’est achevée.
Martial E.NGUEA
Journaliste/Critique de Cinéma

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