Cheikh Anta Diop enfin dans les programmes scolaires

Historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais, ses nombreuses œuvres sur l’apport de l’Afrique et en particulier de l’Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiale ont fait de lui un être exceptionnel dans le continent et sous d’autres cieux. Cheick Anta Diop, parti le 7 février 1986 à Dakar à l’âge de 63 ans, aura alors laissé un héritage non moins crucial en termes de savoirs aux futures générations africaines. 30 ans après son départ, c’est un peu comme un crit d’espoir que d’aucuns juge cette nouvelle : « sa pensée sera bientôt intégrée dans les programmes et les manuels scolaires » au Sénégal.

C’est du moins le souhait du ministère de l’éducation nationale, dans le cadre du Projet d’appui au renouveau des Curricula (Parc). Cheikh Anta Diop, né le 29 décembre 1923 à Thieytou et mort le 7 février 1986 à Dakar, brillant historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais, « enfin » étudié dans les école du continent qu’il a tant chéri. Si dans plusieurs pays africains le devoir de mémoires aux personnages clé de son histoire fait défaut, et bien certains ont décidé de se mettre résolument à la page, à l’instar du Sénégal. Bien que cela demeure un souhait, beaucoup y forgent un espoir. Même si ses thèses restent aujourd’hui discutées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique en particulier au sujet de l’Égypte antique, l’homme demeure un exemple pour beau nombre d’universitaires.

Pour sa part le ministre de l’Education nationale a rappelé que ce projet est aussi : «un prétexte pour que davantage d’élèves soient inscrits dans les filières scientifiques et y obtenir des résultats».

La commémoration du 30e anniversaire de sa disparition a été l’occasion pour les Sénégalais de demander l’introduction de son enseignement dans le curricula. Un atelier sur la méthodologie d’insertion de la pensée de Cheikh Anta Diop s’est de ce fait ouvert à Saly.

A quand la commémoration « effective » de nos héros patriotiques et l’enseignement sur leurs multiples combats ou leurs apports au développement de l’Afrique?