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L’album YAYATO de OUILFREED.

Véritable mine d’or, YAYATO (BIENVENUE comme communément dit au Cameroun) est un concentré de 12 titres bien agencés et cadencés ; chanté essentiellement en langue BAMELEKE (de l’Ouest-Cameroun) et en Pidgin english.

Le titre BADLUCK (malchance) expose la réalité des jeunes qui malgré tous leurs efforts, ne parviennent à décrocher un emploi ; désespérés, ils se demandent si ce n’est pas une « poisse » ou une « malchance », d’où BADLUCK.

EVERYBODY KNOWS (tout le monde sait) est un discours plutôt paradoxal par rapport à celui tenu plus haut ; ici, c’est un jeune garçon qui ne veut rien faire de sa vie, un fainéant.

GUI MI BACK MA MONI (Rends-moi mon argent), éternelle histoire du créancier et du débiteur comme on en vit tous les jours chez nous. L’artiste peint ici les promesses non tenues et surtout la malhonnêteté de certaines personnes qui pourtant, en venant solliciter de l’aide, pleurent toutes les larmes de leur corps, mais au moment de tenir à leur engagement, disparaissent dans le vide.

LEAVE MI (Laisse-moi), expose au grand jour le phénomène de médisance et commérage (KONGOSSA) dans nos voisinages. Ici, le chanteur argue à ses détracteurs de le laisser vivre sa vie comme il l’entend.

NA PÔPÔ NDOLO (Le vrai amour) c’est l’histoire d’un jeune homme éperdument amoureux d’une demoiselle à qui il fera la cour durant un an plein, avant que cette dernière ne cède enfin.

A NO BI SABI (Je ne savais pas) conte le regret d’un père qui avait disparu à la naissance de son enfant, parce que vivant une grande misère, et 20 ans après refair surface avec pour seul désir demander pardon à son rejeton pour ce manque de maturité.

NOUTCHIA (Je suis dépassé) remet sur la table le conflit générationnel ; ici, un papa n’arrive plus à contenir sa progéniture car dépassé par les évènements ; nés en pleine époque « internet, nouvelles technologies et autres », ces derniers rendent la vie difficile à leur géniteur qui lui, regrette les temps avant où le respect était de mise.

NOUYÔ (Trop de problèmes) C’est  un peu ces réalités dans nos familles où le père, irresponsable, ne justifie son salaire que dans des débits de boisson, les salles de jeux de hasard et chez ses maîtresses, laissant toute une famille dans le malheur et la misère ambiante.

WI GO DO HOW (On va faire comment ?) expression généralement utilisée au Cameroun quand on se retrouve face à une difficulté et qu’aucune solution ne pointe à l’horizon. D’autres diront « C’est la vie »…

OUSSAI YOU DI GO (Où vas-tu ?) C’est l’histoire de cet homme très riche qui du jour au lendemain perd toute sa fortune et comme le malheur ne vient jamais, sa femme aussi claque la porte abandonnant par la même tous les enfants.

YAWE (Dieu) est un hommage au SEIGNEUR DIEU pour ses biens faits dans sa vie.

TODAY NA TODAY (Aujourd’hui c’est aujourd’hui) referme boucle définitivement  les 12 chapitres en formulant un appel au partage entre tous les Êtres sans rien attendre le lendemain. Pour Ouilfreed, la vraie bénédiction c’est l’aide « inconditionnelle » à autrui.

Voila ainsi présentés les 12 titres ; sur ce, bonne dégustation…

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