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Rencontre avec Jeanne Thérèse Mbenti alias Norma dans le film « Le Blanc d’Eyenga »

L’artiste que nous recevons aujourd’hui est l’un des personnages principaux d’un film qui a fait un carton au Cameroun et dans d’autres pays.

Elle est lauréate du prix Jeanne ABANDA de la meilleure comédienne avec le spectacle « Le jeu de la vengeance », qui remporte aussi le prix de la meilleure mise en scène au festival national du théâtre francophone d’Afrique centrale. La même année, c’est-à-dire en 2006, elle s’envole à Ouagadougou, Burkina Faso, pendant le festival les Recréatrales, pour jouer la pièce : « Roméo et Juliette… Assez ». Deux ans plus tôt, en 2014, c’était à Kinshasa, République démocratique du Congo, en 2004, qu’elle y était pour jouer dans la pièce : « La fille du baobab ».

En juin 2016, elle est sélectionnée comme membre du jury aux festivals Écrans noirs dans la catégorie films documentaires internationaux.

Comment vous vient l’envie de devenir comédienne, actrice, humoriste ?

Déjà, je ne rêvais pas d’être comédienne, moi, ce que je voulais c’était d’être danseuse. Et comme à l’époque il y avait un centre de formation qu’on appelait « la maison des jeunes et de la culture », quand j’y allais, je m’étais inscrite au cours de danse, mais malheureusement l’atelier de danse n’était pas trop intense et il n’y avait pas trop de participants. Les comédiens qui étaient sur la place m’ont dit : « mais viens à l’atelier de théâtre »… Le théâtre regroupe à peu près tous les arts.

Dans le cinéma, comme on dit souvent, c’est une suite logique pour une personne qui quitte les planches pour se retrouver face à la caméra, c’est un pas qui m’a été très bénéfique !

Qui est réellement Jeanne Thérèse Mbenti ?

Une jeune fille camerounaise, comédienne résidente à Douala et qui fait dans le cinéma, le théâtre et un peu dans l’humour. Bref, une artiste qui s’est lancée dans la vie culturelle depuis bientôt 13 ou 14 ans.

Comment l’artiste que vous êtes a fait pour se retrouver dans le casting du film « Le Blanc d’Eyenga » ?

Je me suis retrouvée dans le casting du Blanc d’Eyenga déjà parce que je connaissais Thierry Ntamack (le réalisateur) depuis bientôt une dizaine d’années, parce que nous avons fait le théâtre ensemble, on s’est rencontrés dans certains festivals du théâtre. Et lors d’une émission de compétition humoristique, qui passait ici, et qu’on appelait « Castel live Comedy Show », j’ai été éliminée en quart de finale et Thierry était là ce soir-là. Devant mes larmes, il a dit : « ne t’inquiète pas, j’ai un rôle pour toi », et c’est comme ça qu’il m’a envoyé le scénario que j’ai kiffé tout de suite et puis je lui ai donné mon accord, j’ai dit : « oui, j’accepte de tourner dans Le Blanc d’éyenga », donc c’est comme ça que je me suis retrouvée dans le casting

Que devient Afiri, l’association que vous avez créée en 2013 ?

L’association Afiri est une compagnie de théâtre qui fait dans les formations, la construction des projets artistiques, etc. Elle a été mise sur place pour essayer de mettre en exergue tout ce qui concerne l’art du spectacle vivant. Là, nous sommes en pleine promotion d’un spectacle que nous avons créé et qui s’appelle « La Reine de Saba »…

Serait-il possible de nous parler de l’un de vos plus beaux moments de culture ?

Lorsque j’ai commencé à être reconnue véritablement comme une artiste… J’ai reçu une récompense de meilleure comédienne, c’était l’un des plus beaux moments, parce qu’il y a eu une distinction. Une reconnaissance, c’est un moment qui fait toujours plaisir.

Un message de fin d’entretien ?

Pour mes fans, je veux leur dire de rester toujours en attente parce qu’il y a de belles choses qui arrivent de mon côté, concernant le cinéma et le théâtre…

Par Michel Tagne Foko

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