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Nayanka Bell : « Je reviens bientôt dans mon métier, la musique »

Bienvenue tout d’abord, au Cameroun ; comment apprécier cette venue en terre des Lions Indomptables ?

C’est la grande styliste Anna Ngann Yonn, pour son évènement K-Walk qui m’a gracieusement invité ; et j’ai très vite dit OUI, déjà parce que j’ai un fils adoptif qui est métisse, de sangs camerounais et ivoirien. Il voulait absolument que je redécouvre ce beau pays, car ça fait 21 ans que je ne suis plus venue, je précise que j’étais venue ici grâce au concours de Roger Milla et de sa femme qui malheureusement n’est plus de ce monde, c’était comme une sœur pour moi, j’en profite pour lui envoyer un coucou. Je salue tous mes fans camerounais qui ont dansé sur ma musique

Qu’est-ce qui pourrait justifier ce long silence de vous sur la scène musicale ?

Disons que j’avais un projet, mon hôtel, qui me tenait à cœur et qu’il me fallait absolument réaliser, ainsi que ma fondation ; et pour cela, il fallait que je me prive de tout (et de mon métier d’artiste, et de ma famille restée en France alors que j’étais en Côte d’Ivoire)…

Ça vous a pris combien de temps exactement ?

J’ai fait cette navette (entre la France et la Côte d’Ivoire) pendant dix huit ans, et en fin de compte, comme c’était sur fonds propres, ça m’a pris énormément de temps, mais le plus important a été fait ; le projet est là, et je compte l’ouvrir d’ici mi-décembre.

On va revenir sur un souvenir douloureux, votre accident survenu en 2009 ; aujourd’hui, comment vous sentez-vous ?

Merci pour cette attention, c’est gentil ; aujourd’hui je me sens très très en forme, même s’il m’arrive de sentir mal au niveau du pied quand je reste très longtemps debout sur mes talons. C’est vrai que je n’arrive plus à tout faire comme par le passé, à danser longtemps etc. D’ailleurs je rends grâce à Dieu qui m’a permis de rester forte, qui m’a épargné le lourd traumatisme et qui a veillé sur moi.

C’est quoi le but de cette fondation ?                               

Aider les jeunes désœuvrés à trouver un chemin dans la vie.

Et la musique dans tout ça…

C’est dans mes projets ; outre l’ouverture de ma Fondation, je compte revenir dans la musique, et surtout soutenir ceux qui y arrivent nouvellement.

Vous avez eu à partager des expériences avec des artistes de renommée mondiale (Jacob Desvarieux du groupe Kassav Ray Lema etc.) ; quels sont les rapports que vous avez gardés aujourd’hui ?

Honnêtement, depuis que je me suis retirée de la scène jusqu’à mon accident, je n’ai plus revu aucun d’entre eux ; pas parce que qu’on ne pouvait pas se voir, mais juste parce que je me suis isolée à un moment donné… Vous savez, pendant la construction de mon hôtel, c’est moi qui faisais tout (architecture, maitre chantier et tout), donc je me suis enfermée dans ce domaine et on m’a perdu de vue, que ce soit les fans ou les amis. Bref, c’est moi qui me suis faite oublier.

A quand le prochain album ?

Justement, dans mon hôtel j’ai intégré un studio d’enregistrement et un orchestre dans mon night club, donc j’ai la possibilité d’enregistrer, de réaliser des clips et aussi de produire des émissions télé. Donc je vous rassure, je reviens pour faire mon métier dans très peu de temps

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