Sacs, gants, ceintures, portefeuilles, tapis, poufs, habits, chaussure… Le maroquinier conçoit et fabrique des articles en cuir avec une précision qui vous lèverait les cheveux. Normal, l’homme comptabilise plusieurs décennies dans le domaine et est concomitamment formateur à l’Institut du Sahel où il est adulé par ses nombreux apprenants. Entre tradition et modernité, il perpétue un savoir-faire ancestral tout en adaptant ses modèles aux évolutions de la mode.
Le cuir de chèvre tanné et teint du côté du poil, c’est toute sa vie…
L’homme se réjouit alors de l’idée qu’a eu le comité d’organisation, de permettre la construction des stands régionaux par les concernés ; toute une journée entière alors, pour construire le magnifique pavillon -pure reproduction de la Djaoulerou (case de chef)- qui abrite les 6 départements de l’Extrême-Nord (Logone et Chari, Mayo Tsanaga, Mayo Sava, Mayo Danay, Mayo Kani, et Diamaré), mais le charme et le génie en valaient cette peine. Le matériau est simple et se trouve localement ; de la paille, sorgho, mil rouge, mil jaune et mil blanc (tous ramenés de l’Extrême-Nord) ont été habilement utilisés. Dans la case, Maroquinerie, textile, agroalimentaire, forge, et autres, exposés pour une ballade touristique fortuite.
Mais Mana Adama ne garde pas que de bons souvenirs du SIARC : « Jusqu’ici, la première et cette quatrième édition me paraissent les meilleures ; la deuxième et la troisième édition auront été des plus mauvaises. Mais nous reviendrons toujours, car c’est la diversité culturelle camerounaise qui doit être mise en avant ».
Pour plus d’informations, faites-y un tour, ou contactez le 99 53 00 41.
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