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SIARC 2014 : La région du Littoral déploie sa richesse sculpturale.

L´histoire des Sawa tient ses racines de l´arrivée (en provenance de l’Angola) de Mbedi fils de Mbongo dans l´estuaire du Wouri où ils trouvent les premiers occupants à savoir les Bassa et les Bakoko, nous indiquent certains livres. Un peuple dont le passé et la tradition ne se sont jamais éteints ; la célébration du Ngondo étant restée d’actualité, un exemple parmi tant d’autres…

 Un tour au SIARC de cette année nous a permis d’admirer une fois encore le doigté de ses artisans ; d’imposants fauteuils en bois massif, dont la confection aura nécessité un travail d’une semaine (minimum) par pièce ; le sculpteur nous souligne la complexité de la tâche : « Pour fabriquer ces fauteuils, je vous précise que tout se fait à la main, et avec de petits accessoires que nous avons-nous-mêmes conçu ». En effet, à l’aide d’une machette, BIBOUM Isidore sectionne les portions utilitaires et avec du katala (sorte d’accessoire d’un côté houe et de l’autre hache) creuse et coupe le bois. La meule assure le ponçage des formes voulues. Avec l’appui d’une courge qui corrige le résidu de petits défauts. La forme finale ajustée, il se sert de l’encens religieux bouilli au feu qu’il mélange au latex d’hévéa en vue de fermer complètement les pores du bois.

Ce juriste de formation a préféré consacrer sa vie à la sculpture, et ne manque aucun rendez-vous du Salon International du Cameroun. Sa clientèle se diversifie, mais est plus locale : « Ça peut paraitre curieux, mais c’est les camerounais qui achètent plus ces œuvres ; les étrangers manifestent l’envie d’en prendre quelques-unes, mais il se pose un problème transport etc ». Le sculpteur ajoute : « Au SIARC nous avons l’habitude de faire de bonne affaires, c’est d’ailleurs l’une des raisons de notre présence chaque année ». Sauf que les inquiétudes ne sont pas très loin : « Mais à ce SIARC 2014, ce qui est déplaisant c’est d’abord la délocalisation du salon, ensuite on constate qu’il n’y a pas eu assez de communication autour de cette tenue, car les visiteurs n’affluent toujours pas. Personnellement, je n’ai vu qu’une seule banderole depuis mon arrivée à Yaoundé », regrette-t-il.

Biboum Isidore, à bientôt 50 ans, possède des ateliers du côté du Centre des affaires sociales d’Edéa  où il pratique simultanément la sculpture, la vannerie, la couture et la bijouterie.  Il expose ses œuvres finies dans sa galerie, sise au péage d’Edéa et répond aux 96 21 10 08 / 77 95 46 44 / 92 23 12 95.

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