Clin d'oeilInside

Vente des esclaves noirs en Libye : Voici la courageuse journaliste qui a dévoilé cet ignoble traitement inhumain que subissent les noirs en Libye

Nima Elbagir (né en 1978) au Soudan est une correspondante de télévision internationale.
Elbagir a rejoint CNN en tant que correspondante internationale basée à Londres . En 2008, elle a remporté deux prix de l’Association de la Presse Étrangère – l’histoire de l’actualité télévisée de l’année et le Journaliste de l’année de la diffusion (lauréat des gagnants). Elle a été nommée pour d’autres récompenses comprenant le prix d’Amnesty pour le journalisme de droits de l’homme et les récompenses One World Broadcast. Son travail l’a amenée dans certains des endroits les plus sombres et les plus difficiles à dénoncer au cours des 12 derniers mois mais qu’Elbagir avait «fait preuve d’une grande détermination et d’une profonde humanité.
Elle nous raconte comment sont traités les migrants noirs en terre libyenne. « Ils les surnommaient ‘la marchandise’ », rapporte Nima Elbagir, journaliste à CNN. La chaîne américaine a publié, mardi 14 novembre, des images montrant des ventes aux enchères d’êtres humains dans une maison près de Tripoli, en Libye. « 400 dinars », propose une personne. « 500 », continue une autre. Les enchères montent jusqu’à 1 200 dinars libyens, d’après CNN (en anglais), soit plus de 700 euros pour deux migrants. « Ça s’est terminé très rapidement. Au total, 12 Nigérians ont été vendus sous nos yeux », raconte Nima Elbagir. Je ne sais pas quoi dire. « C’est probablement l’une des choses les plus incroyables que j’aie jamais vues » avant d’ajouter. « CNN a entendu parler de telles ventes aux enchères dans neuf endroits en Libye, mais on peut croire qu’il y en a bien plus », écrit la journaliste. Après avoir assisté à ce « marché aux esclaves », elle a décidé de rencontrer des migrants dans un camp de détention de la capitale libyenne, Tripoli. « J’ai été vendu sur mon chemin pour venir ici. La personne qui est venue m’acheter leur a donné l’argent et m’a ramené chez elle », lui relate un migrant sur place.
Du côté des autorités, on attend des preuves. « Nous entendons des rumeurs, mais rien ne se déroule devant nous », regrette Anes Alazabi, responsable du camp. CNN a donc décidé de confier les vidéos prises lors de son reportage aux autorités du pays. « Elles ont promis d’ouvrir une enquête », écrit la chaîne sur son site.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Atti Mahamat Abana

Rédacteur chez Declik Group

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page