Ayena Denise Valérie : « être mannequin et être Miss, c’est deux choses à part entière… »

Qu’est-ce qui vous motive à vous présenter au concours Miss Cameroun 2013 ?

Eh bien, je vais être très franche, j’ai remarqué que Miss Cameroun, on parle d’elle pendant trois mois mais après elle disparaît en quelque sorte de la scène nationale et internationale. Vu mon expérience de mannequin internationale, je me suis dit que si je participe et que j’ai l’opportunité de gagner le titre de Miss Cameroun, les choses changeront donc, j’espère sincèrement que cette année va sonner l’année de la différence et, la Miss Cameroun ne sera plus seulement la fille qu’on voit le soir de la nomination mais aussi celle qui est toujours dans les médias, celle qui est présente partout tout au long de son mandat.

Vous dites que les choses vont changer, est-ce que vous venez comme le messie ou du moins la « messie » ?

J’espère que le public le considérera ainsi parce que jusqu’à présent, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas ma décision. Mais pour moi, être mannequin et être Miss, c’est deux choses à part entière. Lorsqu’on est mannequin, on est qu’un cintre, on va dire qui, représente une œuvre d’un créateur. Tandis que lorsqu’on est miss, on représente notre culture générale et notre attitude. On est censé représenter notre pays sur la scène, que ce soit dans les différentes régions ou sur la place internationale donc euh, oui je suis prête à endosser le costume de messie oui ! (sourire).

Le thème de cette édition est « tradition et modernité », à quoi te renvoie t-il ?

Je suis très heureuse qu’ils aient choisi ce thème parce que j’estime incarner cela. Je reste une fille traditionnelle en ce sens que je suis toujours respectueuse envers mes parents, je mange toujours mon « bôbôlô » avec la sauce d’arachide mais je suis aussi moderne dans le sens ou, de par ma culture, ma carrière, vous voyez. Donc, je trouve que c’est vraiment le thème idéal.

Votre rêve le plus cher si jamais vous êtes couronnée Miss Cameroun 2013 ?

Mon rêve le plus cher serait que le jour que je rendrai la couronne à la prochaine miss, c’est-à-dire à la fin de mon mandat, que tout le peuple camerounais me regrette et que tout le monde dise que wèèèhh la fille-ci, elle avait bien travaillé quand elle était miss. Voilà mon rêve !