
Didier Kouamo, c’est bien votre premier passage sur culturebene.com…
Oui c’est une première, c’est un honneur pour moi de me sentir sollicité par culturebene.com car il m’arrive très souvent de consulter vos publications que je trouve très intéressantes. Je salue déjà toute la grande famille de « La Médiasphère » qui très certainement me lira avec beaucoup d’attention.
Peut-on tout d’abord embrailler sur votre parcours ?
Didier Kouamo en quelques mots est un jeune camerounais qui part de rien ; né de parents modestes a grandi au quartier New-Bell à Douala. Son secondaire se fait au Lycée Sultan Ibrahim Mbombo Njoya de Foumban et ses années de Fac’ à l’Université de Soa à Yaoundé. Il faut dire que c’est un parcours plutôt atypique pour quelqu’un qui se retrouve entrain de flirter avec la communication et le journalisme ; j’aime dire « flirter » parce que je ne me suis jamais considéré comme un animateur, un journaliste, un communicateur, bref tout ce qu’on veut, étant entendu qu’il y a des personnes 10 fois meilleures que moi. Je préfère dire que j’essaye à mon niveau tout simplement, de faire comme ces grands frères. Mais ce que je pourrais mettre à mon actif c’est l’envie de m’en sortir dans ce que je fais. Après mes études de Droit à Soa, ce qui n’était déjà pas ma tasse de thé je tiens à le préciser, je me suis retrouvé dans l’institutionnel au sein d’une direction de l’entreprise brassicole (sans publicité) dans la région de l’Ouest où j’ai eu la chance de gravir les échelons jusqu’à ce que je me retrouve responsable, avant d’être stoppé par des aléas que je ne saurais expliquer ici, du coup j’ai dû arrêter et revenir à mes premiers amours, notamment la radio. Parce que concomitamment à mes études je côtoyais les amis du CluCom (Club de Communication de Yaoundé I) de Ngoa-Ekelléqui est aujourd’hui devenu Radio Campus. Mais même au Lycée je reportais les rencontres de football.
Comment arrivez-vous à Nostalgie Cameroun ?
Ça remonte à mon départ de l’entreprise brassicole dont je vous parlais tantôt, qui en passant est basée à l’Ouest. Donc j’arrive à Douala, mue par l’ambition de vraiment faire mon trou dans le milieu médiatique de la capitale économique…
Ça n’a pas dû être facile on imagine ; entre les problèmes d’égo et l’adaptation même…
C’était le cas mais il y a les problèmes d’égo partout et j’estime que c’est peut-être mieux comme ça car ça vous permet de vous transcender, donc je savoure déjà l’apparente reconnaissance de mes pairs et mon apparent succès qui n’est pas rien, la preuve vous interviewez aujourd’hui et c’est un honneur ; c’est ça qui me permet d’avancer. J’ai été relativement très vite accepté au sein de la grande famille Nostalgie.
On va toucher du doigt le sujet central de cet échange, votre prétendu recrutement à Radio Sport Info de Martin Camus Mimb ; outre les rumeurs qui se font de plus en plus folles et animées, il y a le promoteur de cette radio qui vous a souhaité la bienvenue via le forum que vous animé sur la grande toile, « La Médiasphère ». Dites-nous, Pourquoi partiriez-vous à Rsi ?
(Rire) Vous posez très bien la question : Pourquoi je voudrais partir à la Rsi ? Pourquoi partirais-je à la Rsi ? Et bien je partirais à la Rsi parce que c’est une radio qui me semble être un très grand projet éditorial, elle a du contenu, son directeur qui est d’ailleurs un ami est un très grand professionnel. Ce n’est un secret pour personne, c’est le tout premier journaliste camerounais à avoir reporté une coupe du monde de football, Rsi c’est la toute première radio de sport « professionnelle » que connait l’Afrique Centrale, donc on se sentirais très honoré que d’y officier. Voilà de façon succincte pourquoi « je partirais à la Rsi »…
On dit aussi qu’il y aurait le financement d’un certain Eto’o Fils qui ne saurait être négligé…
Euh, je vous laisse la liberté de vos déclarations, Eto’o Fils financeur de Rsi je n’en sais trop rien… Emmanuel Chatué est le patron de Canal2, Lionel Fofé celui de Nostalgie Cameroun, Dinaly est à la tête de LTM et je pourrais en citer des tonnes. Si Samuel Eto’o Fils est derrière Rsi ce ne serait que tout bénef’ parce qu’il a quand-même une épaisseur financière qu’on ne saurait négliger et qui pourrait aider les journalistes camerounais à tutoyer les professionnels d’autres cieux avec une prétention salariale qui va avec. C’est d’ailleurs une autre raison pour laquelle j’irais à Rsi, parce que je serais mieux traité sur le plan salarial.
Sauf que jusqu’ici il n’y a encore eu aucune confirmation de votre part quant à l’effectivité de (i) votre départ de Nostalgie et (ii) votre intégration au sein de Rsi… Dites-nous Didier Kouamo, pourquoi resteriez-vous à Nostalgie Cameroun ? A l’heure où nous parlons vous y êtes encore, on espère…
(Rire) Ecoutez, comme je le dis souvent, tant que Samuel Eto’o jouera à Anzhi Makachkala, ça voudra dire qu’il est encore à Anzhi ; que l’on dise qu’on l’aurait séduit à Manchester ou que son salaire aurait été réduit et tout ce qui va avec, tant qu’il est sous contrat avec son club et qu’il n’ait annoncé officiellement ses décisions, il reste un joueur d’Anzhi, comme « je » le suis avec Nostalgie. Bon, maintenant vous me demandez pourquoi je « resterais » à Nostalgie, et bien je dirais que je suis content d’y travailler. Vous savez j’entends dire des choses, je lis aussi des choses au sujet de cette chaîne, et je vous assure chacun donne une version de ce qui s’y passe. Moi, et ce sous réserve de vos investigations, je puis vous dire que c’est un très grand projet éditorial, c’est un bateau qui sait où il va, qui rame malgré les vents contraires et qui continu son bout de chemin. Et je suis très très très heureux d’appartenir à SORANOCAM (Société Radio Nostalgie Cameroun) qui est un groupe qui se démarque.
La bonne ambiance règne de ce côté-là, à vous entendre ; en passant, quels sont vos rapports avec les autres ?
Et bien je aucun problème avec personne à quelque niveau de la chaîne que ce soit, je me porte comme un ange à Nostalgie, je suis même l’une des personnes les plus gaies de la radio.
Didier Kouamo on a eu droit à plus d’éventualités qu’aux réponses concrètes ; alors, vous partez à Rsi ou vous restez à Nostalgie ?
je suis sous contrat avec Nostalgie Cameroun depuis le 2 Décembre d’il y a deux ans ; cette réponse devrait vous satisfaire car je ne saurais vous dire oui ou non, je partirais ou je partirais pas. J’ai pris le soin de vous donner les raisons qui me « motiverais » à partir ou à rester.
Très subtil Didier, tout de même…
(Rire) Mais je crois que tout homme aspire à son bien être, et le bien être est un ensemble de choses qui peuvent ne pas être que les locaux nickels ou le salaire exorbitant.
Mais cette situation vous arrange, reconnaissez-le…
Oui c’est vrai que jusqu’à présent je me sens plutôt à l’aise que d’être présenté comme allant à Rsi qui j’en suis convaincu est une radio qui a de très très beau jours devant elle, et je suis très heureux aussi de servir les milliers d’auditeurs de Nostalgie, qui ne désemplissent plus, depuis la nouvelle aventure.
Merci Didier Kouamo pour ce face à face, pour ne pas dire cette mise au point ; il revient à présent à chacun des promoteurs des dites radios de savoir se faire une idée de vos arguments sus cités, mais aussi et surtout aux confrères des médias qui ont tôt fait de relayer des informations, d’être plus exigeants dans la sélection de leurs sources.
Merci encore culturebene.com, et je loue la démarche qui est la vôtre, qui est de venir auprès de moi recueillir les faits réels ou la vraie information. Pour finir, Je vous suis très reconnaissant pour ce que vous faites, et j’en profite pour inviter tous ceux et celles, passionnés des débats, de nous rejoindre sur le group « La Médiasphère » sur facebook. Je témoigne surtout toute ma reconnaissance à tous les confrères et proches qui me soutiennent.
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