La vie de Papa Wemba adaptée au septième art !

(FILES) This file photo taken on February 15, 2006 shows Congolese singer Papa Wemba performing during a concert at the New Morning in Paris. Congolese music star Papa Wemba has died after collapsing on stage during a festival in the Ivory Coast, the concert organiser said on April 24, 2016. Papa Wemba, who won renown by helping to bring the highly popular sound of Congolese rumba to an international audience, was 66. / AFP PHOTO / PIERRE VERDY

Deux années après sa disparition, Papa Wemba n’a pas fini de marquer les esprits. Un jeune réalisateur français d’origine congolaise a décidé de mettre en avant la vie de l’homme par un film-documentaire.
Intitulé « l’histoire de Papa Wemba », le film a été projeté en avant première ce lundi à Brazzaville. Il sera aussi diffusé sur les chaînes Trace et France O à partir du 29 avril. Le film dont l’histoire débute à la fin de la vie du monument vivant qu’était Papa Wemba, fait l’étalage de son charisme, sa personnalité magnétique, sa carrière, son succès à nul autre pareil, son goût pour la « sape », sa vie.

Papa Wemba a « écrit les plus belles pages de la musique congolaise, du continent et du monde », le clap de début de ce film inspirant. Une soixantaine d’entretiens ponctue le documentaire. On y croise ceux qui ont connu de près le Vieux Bokul, un des surnoms de Papa Wemba, mais aussi ceux qui l’ont admiré de loin.
De Lokua Kanza, l’un de ses auteurs dans l’album mémorable ‘’Émotion’’, à Ferre Gola, autoproclamé le « padre de la rumba congolaise », en passant par des personnalités du monde artistique et politique des deux rives du fleuve Congo, voire d’ailleurs.

Tout au long du film, la veuve Marie-Rose dite « Amazone » livre également quelques anecdotes inédites sur la vie de son époux et sur la carrière de Jules Presley (un autre de ses pseudonymes).
Le réalisateur de cette belle œuvre, Elvis Adidiema, se confie : « C’est une volonté de lui rendre hommage, en replongeant dans son histoire pour remettre en lumière ce qu’il a fait dans le passé », explique le natif d’Argenteuil, en région Île-de-France, dont les parents sont Otetela comme Papa Wemba. Un artiste ne meurt jamais. Mieux, les grands hommes ne meurent jamais. Papa Wemba demeure, donc, à jamais au milieu des siens en dépit de la distance physique.