CamerounInside

Prostitution : le sexe nourrit les familles à Douala

Plus besoin de parcourir des kilomètres pour croiser des prostituées dans la capitale économique. elf axe lourd, Bijou Bonamoussadi, akwa Douche, Bepanda monaco, axe lourd Bepanda, Bepanda omnisport, nkané à new-bell, Tunnel ndokoti sont entres autres les coins célèbres de la ville de douala où on peut rencontrer ces «belles de nuit». elles sont généralement apostées à coté d’une auberge, devant une chambre ou dans un couloir sombre où on retrouve souvent des préservatifs usés, des sachets de whiskys vides, des mégots de cigarettes. Ces «travailleuses du sexe» sont facilement identifiables par leur tenue légère. notamment, des mini jupe, mini culotte, mini robe ou de courts Tee-shirts dévoilant leurs longues jambes et leurs courbes. elles se trémoussent pour attirer l’attention de potentiels clients. sur ces sites, on rencontre toute catégorie de filles au goût du client. notamment, les minces, les brunes, les grandes, les petites de tailles, les vieilles, les adolescentes, les noires et les grosses. agées entre 14 et 50 ans, elles ne se laissent pas influencer par tous ceux qui s’approchent d’elles. même si par mesure de sécurité, certaines sont protégées par des «gros bras». Ces derniers sont pour la plupart des bandits, des sans abris communément appelés «nangas bokos» ou même leur amant qui restent là prêt à intervenir aux moindres problèmes ou «faux pas» qu’elles peuvent rencontrer avec de clients véreux.  Tous les clients trouvent leurs comptes. Car il faut débourser en moyenne entre 500 et 1 000Fcfa pour «un coup». Un prix qui varie en fonction de l’endroit dans lequel on se trouve et de la durée du plaisir. Toutefois, le client doit débourser entre 5 000 et 10 000Fcfa pour toute une nuit entière. Toutes ces filles trouvent leur compte dans cette activité. C’est le cas de Liliane, âgée de 40 ans environ et mère de 02 enfants. elle fait ce métier depuis l’âge de 18 ans. même si elle n’a pas voulu dévoiler son gain. «Je gagne 10 000Fcfa par nuit quand le marché est mauvais puisque j’ai déjà des clients fidèles». Considérée comme la chef des prostituées de Bépanda axe lourd, Liliane s’occupe de la location des chambres. Le prix d’une chambre oscille entre 1 000 et 1 500Fcfa, la nuitée.  Les raisons du choix de la prostitution sont diverses. Pour certaines, ce sont les difficultés de la vie qui les ont amenées à faire ce métier. «Je vivais avant dans un quartier où les filles faisaient ce travail. En plus, mes parents étaient très pauvres», confie mireille, une prostituée. D’autres, par contre, exercent curieusement cette activité par plaisir. «Mes parents me donnaient tout ce donc j’avais besoin. C’est parce que je savais que j’attirais les garçons que je me suis lancée. Aujourd’hui, je ne regrette rien», explique Liliane. Ces filles de rue déplorent les maladies et infections sexuellement transmissibles, les maladies vénériennes, les grossesses non désirées, l’insécurité, les clients véreux qui ne payent pas après avoir consommé le produit.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page