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Portrait : Akon

Akon, de son vrai nom Alioune Badara Thiam, est né le 16 avril 1973 à Saint Louis dans le Missouri (Etats-Unis). Il gran­dit pour­tant au Séné­gal, avant que sa famille ne retourne aux Etats-Unis, dans le New Jersey, alors qu’il a sept ans. Arrivé là-bas, il découvre une nouvelle culture musi­cale, le hip hop, qui le passionne. Un amour de la musique que son père (Mor Thiam), percus­sion­niste, entre­tient. Mais il est rapi­de­ment rattrapé par l’uni­vers des gangs et, après un vol de voitures, finit par être empri­sonné pendant trois ans. La musique et la reli­gion (de confes­sion musul­mane, Akon affirme que la reli­gion a fait de lui une meilleure personne) lui permettent de tenir et c’est en prison qu’il commence à peau­fi­ner ses textes. Son nom de scène est d’ailleurs direc­te­ment inspiré de son aven­ture carcé­rale, Akon venant du mot « Konvict (convict) », qui signi­fie « détenu » en anglais.

A sa sortie, il enre­gistre son home studio et fait le tour des maisons de disques avec une maquette. La maison SRC/Univer­sal accepte fina­le­ment de produire son premier album, Trouble, en juin 2004. Le titre Locked Up, écrit juste après sa sortie de prison, se retrouve rapi­de­ment en tête des charts (dans le top 10 des clas­se­ments améri­cains, et dans le top 5 au Royaume-Uni). De cet album sont tirés six singles: Locked Up, Lonely (sorti en 2005, le single se hisse rapi­de­ment dans le top 10 améri­cain et devient numéro 1 en Austra­lie, en Alle­magne et au Royaune-Uni), Belly Dancer (Bananza), Pot of Gold, et Ghetto, Moon­shine (colla­bo­ra­tion avec le rappeur néo-zélan­dais Savage, le single devient numéro un des charts en Nouvelle-Zélande). L’al­bum lui-même, un surpre­nant mélange de styles musi­caux d’Afrique de l’Ouest avec des beats de la Côte Est et du Sud des Etats-Unis, finit numéro 1 au Royaume-Uni en avril 2005. La même année, Akon parti­cipe à l’al­bum The Score des Fugees. Mais il quitte rapi­de­ment le groupe pour reprendre une carrière indi­vi­duelle et sortir un deuxième album, Konvic­ted, en novembre 2006. Un album parti­cu­liè­re­ment bien préparé avec la pré-mise en vente du single Smack That, en featu­ring avec Eminem (le single se main­tient pendant cinq semaines à la deuxième place du Bill­board Hot 100). La sortie consé­cu­tive de quatre singles (I Wanna Love You, Don’t Matter, Mama Africa, et Sorry Blame It on Me), quasi­ment tous en tête des charts, permettent de signi­fi­ca­ti­ve­ment boos­ter les ventes de l’al­bum, certi­fié triple disque de platine et vendu à plus de quatre millions d’exem­plaires dans le monde.A partir de 2006, Akon se lance dans la produc­tion, avec son label Kon Live Distri­bu­tion, chez Inter­scope Records. Son premier artiste signé est Ray Laven­der. Depuis, il a colla­boré sur de nombreux titres pour des artistes aussi connus que Gwen Stefani (il a notam­ment produit et chanté sur son titre, The Sweet Escape, arrivé à la deuxième place du Bill­board Hot 100), Fabo­lous, DJ Khaled, Daddy Yankee, 50 Cent… Fin 2006, alors au sommet des hits en Europe, il s’at­tire les foudres de sa maison de disques en décla­rant qu’il est « un poly­game », avec trois femmes et qu’il peut « en prendre autant qu’il le souhaite ». Des décla­ra­tions peu appré­ciées d’Uni­ver­sal, qui l’au­rait alors contraint au silence sur son statut matri­mo­nial.Début 2007, il lance sa ligne de vête­ments, Konvict Appa­rel, avec des articles au style urbain. Une version plus haut de gamme, Aliaune, est lancée en paral­lèle. Puis en décembre 2008, il sort un troi­sième album, Free­dom, dont sont tirés quatre singles (Right Now (Na Na Na), I’m so paid, Beau­ti­ful, et We don’t care). L’al­bum rencontre à nouveau son public, certi­fié disque d’or et vendu à plus de trois millions d’exem­plaires dans le monde.

Toujours lancé dans la produc­tion musi­cale, Akon enre­gistre paral­lè­le­ment le succès de Leona Lewis, Forgive Me, copro­duit le premier album de Lady Gaga, The Fame (c’est d’ailleurs lui qui a co-écrit et produit le succès mondial Just Dance), travaille sur le single Sexy Bitch de David Guetta (juillet 2009), colla­bore plusieurs fois avec le rappeur français Booba… Akon travaille égale­ment à plusieurs reprises avec Michael Jack­son. En 2007, le Roi de la pop le choi­sit pour chan­ter dans la version remixée de Wanna Be Star­tin’ Some­thin’. Puis, en juillet 2008, Akon et Michael Jack­son réalisent un duo R&B sur la chan­son Hold My Hand, compo­sée avec Claude Kelly. Un morceau devenu tris­te­ment célèbre puisqu’il est le dernier sur lequel Michael Jack­son pose sa voix avant de décé­der le 25 juin 2009.  Trois ans après Free­dom, Akon est de retour dans les bacs en novembre 2011 avec le très attendu Stadium (en réfé­rence avec la Coupe du Monde de Foot­ball orga­ni­sée en Afrique du Sud), son quatrième album.

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