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Patrick Mboma « Le futur sélectionneur du Cameroun doit comprendre les spécifiés du football Camerounais »

Hier avant la grande finale de Guiness Match of Black, s’est tenue une conférence de presse d’avant match dans la salle de presse du Stade Omnisport Ahmadou Ahidjo avec nos guest stars de l’événement Patrick Mboma et Thierry Henry. Malgré les instructions données par l’équipe dirigeante de cette conférence de presse sur un certain nombre de chose, Mboma n’a pas pu échapper à la question qui brule les lèvres en ce moment à savoir la nomination du futur sélectionneur des Lions Indomptables. Quand la question lui a été posée sa réponse a été toute simple :

« Le profil dont je rêve pour un sélectionneur du Cameroun, c’est ce que j’ai trouvé chez certains qui ont su faire vivre cette équipe. Pour le moment c’est Alexandre Bélinga qui en place. Je ne parle pas nécessairement de victoires, mais de celui-là qui est capable, s’il est étranger, de comprendre les spécificités du football au Cameroun. Et quand je parle de spécificités, je ne fais pas nécessairement allusion à l’environnement, qui est particulier pour un Camerounais, aussi. Je parle des atouts des camerounais, l’état d’esprit, le physique, l’engagement…, ce qu’on a vu il n’y a pas longtemps.

L’année dernière je faisais partie de ceux qui ne mettaient pas le Cameroun parmi les favoris de la CAN. Je n’aurais pas parié sur leur victoire, même si j’en rêvais. Aujourd’hui, il va falloir penser à être conquérant, surfer sur la vague de l’année passée. Malheureusement, il n’y a pas eu de continuité avec les qualifications de la Coupe du monde 2018. Mais on est capable de soulever des montagnes. Je me souviens qu’on a gagné une compétition où on a eu des adversaires qui pouvaient être des favoris face à nous : le Ghana, le Sénégal et l’Egypte en finale. Il faut un entraineur qui comprenne l’environnement camerounais, qui comprenne le passé lointain de l’équipe et qui soit apte à travailler sur le présent afin d’avoir un avenir radieux. Malheureusement au Cameroun, on ne laisse pas souvent assez le temps de travailler sur le long terme. Mais, même si cette qualité sportive n’est pas toujours respectée, la vérité c’est que la CAN 2019 qui arrive est un défi à relever dans un premier temps par nos dirigeants et ensuite par nos valeureux joueurs dans un second temps.

Je souhaite beaucoup de courage à l’entraineur qui viendra. En fait, le profil, c’est quelqu’un qui soit à même de mieux appréhender toutes ces réalités sportives et extra-sportives. Qu’il ait une certaine poigne, qu’il sache mettre en scène une équipe avec des joueurs qui ont des réalités diverses, de par leurs différences ethniques, de par les championnats dans lesquels ils évoluent et faire vivre au mieux cette équipe ».

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Atti Mahamat Abana

Rédacteur chez Declik Group

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