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12 Choses à savoir sur Jeanne-Irène Biya épouse du chef d’Etat Paul Biya, décédée le 29 juillet 1992

Jeanne-Irène Biya (née Atyam en 1935 à Monengombo et morte le 29 juillet 1992 à Yaoundé) est la première épouse du 2e président de la République du Cameroun, Paul Biya. Elle est ainsi la deuxième Première dame du Cameroun, et ce, depuis l’accession de son mari au pouvoir en 1982 jusqu’à son propre décès.

12 choses à savoir  sur la gracieuse Jeanne Irène

  1. Jeanne-Irène Atyam épouse Biya était une femme de cœur, discrète et généreuse.
  2. Jeanne-Irène Biya a grandi dans la famille Ava-Ava, éduquée par son oncle Thomas Bitomo Ava, producteur, exportateur de cacao, petit frère de Jean Louis Ava-Ava, ancien député pendant des décennies dans le Nyong-et-Mfoumou et président du groupe parlementaire UNC à l’Assemblée nationale.
  3. L’ex-femme de Paul Biya, née en 1935 à Monengombo, a continué ses études à l’École des sages-femmes à Nantes grâce à une bourse du Cameroun. C’est là que Paul l’a rencontré et l’épouse à Antony en France en 1961. Ils ont un fils, Franck Emmanuel-Olivier Biya.
  4. Mais cette fleur est détruite en 1992 des suites d’une courte maladie lors d’un déplacement du président Biya à Dakar. Une version qui ne contentera pas certains Camerounais, convaincus que leur première dame avait plutôt été assassinée. C’est tout le Cameroun qui est ému par la disparition de cette femme.
  5. Peu de temps après sa mort, deux sœurs révolutionnaires européennes qu’elle visite souvent ont été tuées à Djoum. Des rumeurs avaient fait état de ce qu’elles avaient été tuées parce qu’elles devaient connaître la vérité entourant les circonstances de son décès.
  6. Elle est inhumée le 1er août 1992 au Palais de Mvomeka’a le lieu de naissance de Paul de Biya. Son décès a touché profondément Paul Biya. Selon les dires, elle fut la première à conseiller son époux d’accepter le poste de président de la République après le tête-à-tête Ahidjo-Biya. Elle a également contribué à préserver l’image de marque de son mari.
  7. C’est encore elle qui, le 6 avril 1984, a encouragé le président à tenir le gouvernail après le putsch manqué de La Garde républicaine. C’est Jeanne-Irène qui s’est révoltée contre la « misère » du président qui ne possédait comme seul bien immobilier connu au pays qu’une modeste villa dans le quartier Anguissa.
  8. Elle a exigé que Paul Biya bâtisse une résidence digne de son rang dans son village natal ; d’où la villa présidentielle de Mvomeka’a construit par Clément Cacoub.
  9. Entre 1992 et 1993, le palais Mvomeka’a était plus qu’un lieu de recueillement où Paul Biya ruminait sa nostalgie. Les collaborateurs témoignent que Paul Biya avait trouvé un refuge dans le travail.
  10. Dès 1993, soit un an après le décès de Jeanne-Irène, Paul Biya a fini son deuil. D’après la biographie du président (Les Secrets du pouvoir, Karthala, 2005), le coup de foudre entre Chantal Biya et Paul Biya s’est produit en 1993 lors de la soirée d’anniversaire du chef de l’État à Mvomeka’a, son village natal.
  11. La mémoire de Jeanne-Irène Biya est passée dans les oubliettes avec le mariage du président Biya le 23 avril 1994 avec Chantal Pulchérie Vigouroux, soit un an après leur rencontre.
  12. Jeanne Irène Biya était considérée comme une mère de la nation. Accueillante et toujours souriants, ses anciens collaborateurs en témoignent. « Madame considérait tous ceux qui travaillaient à la résidence à ses côtés comme ses enfants. Que ce soient les gardes du corps, les responsables du protocole, ou encore les cuisiniers et les jardiniers. Elle appelait tout le monde “mon fils”, ou encore “ma fille”, “mes enfants”.

 

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