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Joël Eboueme, Directeur de l’exposition : « Le FIMBA c’est l’exaltation des différentes aires culturelles du Cameroun…»

Joël Eboueme est le Directeur de l’exposition du FIMBA depuis pas mal d’années, à quelques jours du lancement du festival il nous donne l’état des lieux.

Vous dirigez un pan important du FIMBA à savoir l’exposition à quoi devront s’attendre les nombreux yaoundéens qui feront le déplacement pour le stade Omnisports ? 

Joël Eboueme :  Ils vont trouver sur place quelque chose de génial , déjà la thématique de cette année  » Il était une fois les férus  » c’est une façon pour nous de rendre hommage à ceux qui ont traversé la vie et ont rejoint l’eau delà , il s’agit aussi de célébrer le festival qui fait sa mue .Voilà pourquoi ceux qui feront le déplacement devront s’attendre en terme scénographique  à une haie .Une haie qui aura douze modules de chaque côté et sur ces modules on pourra monter des panneaux d’1 m× 1m 15 sur les 24 modules .Et sur ces derniers , il y’aura des visages , des artistes qui ont marqué l’histoire de la  musique camerounaise issus des 4 grandes aires culturelles à l’instar de Zanzibar , Mbarga Soukouss , Guy Lobé , Lapiro de Mbanga , Tom Yom’s , Eboa Lotin etc …

Cette année le festival rend hommage à Georges Seba qu’est ce qui a été concocté pour lui ? 

Joël Eboueme : La grande toile qui sera singulière à côté de l’exposition centrale où vous aurez son visuel  et à côté de ça d’énormes surprises.

Avant Georges Seba , Aloa Javis , Betti Joseph , Ange Ebogo et bien d’autres ont été honorés qu’est ce qui sera fait pour perpétuer leur mémoire ?

Joël Eboueme:  Ils ont été célébrés c’est vrai , ceux qui sont vivants pourront être programmés pour fêter avec nous , il y’a le cabaret bantou et le plateau central .Toutefois , ils ne pourront pas faire partie de l’exposition .Permettez-moi de revenir sur le décor de cette dernière , il y’aura la haie qui est située à l’entrée principale du stade Omnisports et c’est l’entrée obligatoire pour chaque festivalier et à chaque arrêt on pourra être marqué par des  images  et visages qui serviront d’inducteur et ces images qui seront auréolées sous la lumière propre à la cosmogonie bantoue , il était une fois  les férus comme on dit souvent une image vaut mille mots , mais les images vont renvoyer ici aux festivaliers , des sonorités d’antan qui vont fusionner avec les rythmes et les mélodies du FIMBA 2018 .

La communauté artistique est en deuil avec le décès tragique d’Avenir Ava est ce qu’il y’aura une commémoration de ses œuvres durant le FIMBA ? 

Joël Eboueme : C’est vrai qu’on a déjà bouclé l’exposition, on aurait pu l’inclure  dans l’exposition, parce que là on a déjà fait un premier casting et on a que 40 panneaux, toutefois, on pourra trouver un moyen dans le village du festival de le célébrer, sa mort est arrivée comme un couperet, donc il faut qu’il soit présent même à travers sa musique.

Par Yahaya Idrisse

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