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Duc Z offre 100.000 Fcfa pour célébrer le talent

C’était le jeudi 04 avril, à Douala bercy, lors de la finale du Hip Hop Talent Search. Une compétition au cours de laquelle ont participé plusieurs jeunes talents camerounais depuis janvier. Au cours de ce long parcours de challenge et de confrontation de performance, 8 jeunes se sont démarqués pour la finale. Au sortir de là, le jeune rappeur Darkligth a eu ainsi l’honneur de remporter le prix de cette première édition qui entrera forcément dans l’histoire de ce mouvement. Il a pu accumuler plus de voix et de points que les nouveaux dragons de la new school comme Rich’s et Saizo. Tout de même, comme nous l’ont témoigné plusieurs de ces talents, « l’important était de participer et non de gagner ».

Nonobstant l’absence de très grands sponsors, le Hip Hop Talent search a pu répondre à l’appel. Et c’est dans ce même élan de déconnexion vis-à-vis de ces sponsors rentiers, calculateurs et sans scrupules, que l’artiste Duc Z a marqué au fer rouge son geste unique dans ce milieu. Il a choisi offrir à partir de ses fonds propre un chèque de 100.000 Fcfa au gagnant de cette compétition.

Ce geste est un acte fondateur, puisque nous n’avons jamais assisté à ce genre d’attitude dans notre milieu. Les sponsors très élitistes en font moins, et les grands frères qui ont réussi dans le milieu n’en font jamais. Ce geste du King du R’n’B, vient donner une leçon inaugurale à tous ceux qui se servent et qui se sont servi du hip hop au Cameroun. Ces précurseurs qui n’en veulent que pour eux, qui une fois placé au sommet, piétinent et crachent sur ceux là même qui leur faisaient jadis la courte échelle.

Duc Z par là, nous prouve qu’il est non seulement sur le chemin de la réussite, mais qu’il est aussi reconnaissant vis-à-vis de ceux qui lui ont permis d’y cheminer. La nouvelle école a besoin du soutien, elle a aussi besoin d’encadrement, voir même de publicité. Pour qu’une œuvre soit digérée, pour qu’elle soit porteuse, il faut qu’elle soit rendue publique et que le public en consomme. C’est dans ce cadre que s’est inscrit, Valsero, Koppo, et aujourd’hui Duc-Z !

Le fait donc de se lamenter, et de s’apitoyer sur notre sors ne servirait à rien. Le hip hop camerounais ainsi que tous ses acteurs qui le constitue doivent créer leur propre histoire, avec leurs propres outils et leurs propres imaginations. De ce fait, il faut que certains puissent tenir la main, à ceux qui peinent à avancer pour une raison comme pour une autre. Et le geste de Duc Z doit non seulement être salué, mais il doit servir de tremplin pour les autres mécènes. C’est une leçon à retenir et à copier, voir même à améliorer.

Que vive le Hip Hop Camerounais, qui nous donne de jour en jour des raisons d’espérer.

« Un homme heureux est celui qui fait le bonheur d’un grand nombre » anonyme

Signé Phoefe Phénomène

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