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Duc Z consacré King aux Canal d’or

Plusieurs se demandaient déjà pour sous quelle base Duc Z, osait proclamer qu’il est le King du R’n’B Camerounais. Il se disait même que l’artiste autoproclamé King de ce domaine du Hip Hop, serait comme un Roi sans couronne, et un surtout comme un roi sans sujets. Mais Duc Z n’a jamais hésité à prouver et à défendre cette place, qu’on a toujours eu tendance de lui contester. Depuis les débuts avec Alain Manga, avec le projet Homonyme, le tube « j’ai tourné la page », la performance avec Singuila en concert sur le titre « je suis KO »… Il faut dire que Duc Z n’a pas attendu 10 ans avant de montrer aux yeux du monde qu’il ne « donne pas le lait », et qu’il peut porter sur lui le poids de ce R’n’B camerounais. Il est celui qui a posé les fonds baptismaux de ce mouvement dans notre pays, et il a encore la chance de porter haut son flambeau.

2011 aura été l’année d’ « Afrika Mamy », la beauté africaine célébrée dans une ère où nos sœurs n’ont plus confiance en elles mêmes, et veulent ressembler à Angélina ou Ferrari à tout prix. Avec un savant dosage d’art poétique et du langage parlé de la rue, Duc Z a su et pu mettre tout le monde d’accord. C’était donc sans grande surprise, qu’il a pu être sélectionné par vote parmi des noms non négligeable du monde des cultures urbaines au Cameroun. C’est ainsi qu’au regard des milliers d’invités au palais des congrès et de téléspectateurs, des membres influents du gouvernement Camerounais et du monde du show bizz, que Duc Z va recevoir son sacre, sa couronne en Or, à cette grande cérémonie de récompense. Comme pour dire que ce qui est vrai n’a pas besoin d’être caché. Il est incontestable et incontesté le King, non seulement dans le R’n’B qui est son champ de prédilection, mais aussi dans des cultures urbaines au Mboa.

Il a fallu pour le confirmer une seconde fois, que les présentateurs se sentent obligé de lui laisser la tribune pour que celui-ci chante la femme africaine. Les caméras de Canal 2 n’hésitaient pas à montrer dans le public les grandes personnalités applaudir et bouger la tête, pour celles qui ne pouvaient pas se lever pour danser comme Careyce Fotso.

C’est donc avec fierté pour le mouvement Hip Hop de voir comment grâce à un artiste, notre image est de plus en plus dorée. C’est toute la salle du palais des congrès qui chantait en chœur avec le King. Ceci vient donc attester le fait, qu’ « Afrika Mamy » ne cesse de faire tâche d’huile, de séduire les foules, tel un « effet papillon ».

Nous pensons donc que Baccardi, le boss d’Empire Company, qui vient de faire signé Duc Z dans la maison mère saura entretenir ce grand talent. Car il en va de l’avenir même du mouvement Hip Hop au Cameroun. Duc Z vient prouver aux autres aujourd’hui que seul le talent ne suffit pas, l’artiste est un tout, qui se construit et s’améliore chaque jour. Son image doit toujours être soignée, son attitude toujours exaltante, et son efficacité toujours maintenue à la hausse. La réussite d’un artiste tient souvent à peu de choses, mais dans ce cas les détails deviennent les choses les plus importants de l’ensemble. Le succès n’est pas la magie, et ce n’est pas n’importe qui, qui arrive à attirer sur lui les faveurs de la réussite ou de la grâce. Il faut développer non seulement les mentalités y afférents, mais aussi être capable de le prévoir de manière rationnelle. Puisque jusqu’à preuve du contraire, ce n’est qu’en appliquant les bonnes formules qu’on arrive à de bons résultats.

L’art est une passion, mais il doit pouvoir nourrir son artiste, sinon il n’aurait aucun sens. C’est justement pour ceci que Duc Z a eu à baptiser un de ses projets de « Art and Bizz ». C’est dire que tant que les artistes hip hop au Cameroun n’arriveront pas à vivre de leur art, nous ne sortirons pas encore de l’auberge. Mais dans cette misère de groupe, nous pouvons noter quelques uns qui arrivent à tirer leur épingle du jeu. C’est sans risque de nous tromper que nous pouvons parler par exemple du King Duc Z qui vit de plus en plus pleinement de son art. Ils sont donc peu de nos jours, qui réalisent le vœu cher aux premiers rappeurs : « one day, one day ça va payer ». Nous espérons donc que ce succès grandissant ne sera pas gratuit, et que Duc Z, pourra attirer à lui d’autres qui ne doivent pas avoir honte de le prendre pour repère.  

                                                                                                               

« Les succès produisent les succès, comme l’argent produit l’argent » Nicolas de Chamfort

Signé, Phoefe Phénomène. 

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