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Charly Mbarga : « travailler avec K-Tino a guidé mes pas dans le Bikutsi… »

De K-Tino à Lady Ponce (avec qui il chantait déjà dans le groupe Akoak dans les années 1994) passant par AÏ Jo Mamadou, Nathasha Bizo, Bisso Solo, Racin Sagath, pour ne citer que ceux là. Charly Mbarga a alors pensé à culturebene.com pour une exclusivité sur la toile.

Pour commencer, comment te présenterais-tu à nos internautes ?

Je suis un jeune camerounais, je suis né et j’ai grandi à Cornier (Mvog-Ada) dans la capitale camerounaise. Je suis percussionniste et artiste en même temps. Dans quelques jours je sortirai mon single qui lui annonce l’album à venir.

Quand décides-tu d’entrer dans la musique ?

En fait c’est depuis ma jeune enfance ; juste devant la maison familiale se tenait un cabaret « Escalier Bar » et il y avait tout le temps du boucan. Les nuits je ne parvenais pas à dormir car l’ambiance y était très chaude, alors quand ma mère me croyait dormi, je sortais par la fenêtre et j’allais guetter les artistes qui y prestaient, voilà comment l’envie de chanter m’est venue. Sinon, j’ai commencé par jouer aux castagnettes puis par la suite je me suis intéressé aux percussions et aujourd’hui tout le monde me connait comme le percussionniste Charly Mbarga.

Il est aussi important de souligner que tes premiers amours c’est le hip hop…

(Rire) oui c’est vrai, il faut dire c’était l’avènement de ce style dans notre pays et ça avait pris de l’ampleur telle qu’aucun jeune ne voulait rester à la traîne. Je me souviens très bien des groupes tels que R.A.S de Côte d’Ivoire avec « Agnagna » ou encore Shaggy et sa ragga, bref c’est dans cet univers que j’ai été bercé. Sans oublier bien sûr le groupe camerounais Stars system. C’est comme ça qu’en 1994 j’intègre le groupe Akoak, à l’époque nous étions 8 membres mais aujourd’hui le crew n’existe plus et certains se sont installés en Europe. La seule qui est restée d’actualité c’est Lady Ponce que tout le monde connait, bon il y a aussi moi (rire). Après le groupe Akoak, en 1999 j’intègre le Poto Poto de K-Tino comme batteur car à ce moment elle cherchait un bon percussionniste. Pour la petite histoire, je n’ai même pas eu le temps de répéter, à peine je suis arrivé que le lendemain on allait en tournée ; je vous assure, c’est quand on jouait lors des spectacles que je m’imprégnais des musiques (rire). Bref, c’est en travaillant avec K-Tino que l’envie de faire dans le bikutsi m’est venue.

Et aujourd’hui tu es sur le point de sortir ton premier single Tchoukou Tchoukou, pourquoi ce titre ?

Bref dans Tchoukou Tchoukou je décris un peu la vie que mènent certaines femmes chez nous qui une fois dans les foyers se sentent à l’étroit et voyant la vie du dehors leur manquer, décident d’abandonner maris et enfants pour se livrer à la prostitution, pour se livrer à la vie de Tchoukou Tchoukou et Waka Waka. Le message s’adresse aussi aux hommes, car il y en a qui le font également. Ce projet a été entièrement enregistré chez Christian Adjomo qui m’a permis de travailler à l’aise, j’en profite pour lui dire merci vraiment. C’est un monsieur qui a une vision futuriste de la musique, il joue dans l’orchestre de la police, un excellent bassiste, trompettiste et pianiste. Très bon ingénieur de son en tout cas. Je dirai aussi que le clip est super et il a été réalisé par Thierry Cyril Ella.

A quand la sortie du single ?

Sauf changement de dernière minute, la sortie est prévue pour Mars 2013. Le CD Coutera 1000frs.

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