Ajayi, une Nigériane qui aurait été vendue comme esclave au Liban est entre la vie et la mort Omolola.
La jeune femme qui a révélé que ses parents, M. Kehinde Ajayi et Mme Felicia Ajayi vivent dans l’État de Kwara, affirme qu’elle s’est retrouvée dans cette situation à cause d’un ami de la famille qui lui avait promis un avenir meilleur au Liban.
Elle avait quitté son pays sous la promesse qu’elle travaillerait comme enseignante d’anglais au Liban. Mais plus tard, elle a découvert que tout cela n’était qu’un mensonge.
Selon Ajayi, certaines des personnes victimes du même mensonge sont déjà mortes car elles ne sont pas amenées à l’hôpital lorsqu’elles sont malades. Leurs maîtres se contentent juste de les exploiter.
Aujourd’hui, Ajayi se trouve dans une situation compliquée. Son maître a refusé de la laisser partir et menace même de la violer.
C’est dans une vidéo devenue virale sur les médias sociaux qu’Ajayi raconte sa triste histoire.
« Un ami de la famille m’a présenté aux Libanais qui m’ont amenée ici pour enseigner l’anglais à leurs enfants. Il s’est avéré que c’était un mensonge. Quand je suis arrivée ici, ils ont confisqué mon passeport. J’ai demandé pourquoi ils ont fait cela, on m’a dit que j’avais été vendue comme esclave. Je traverse une situation horrible ici. J’espère que je ne mourrai pas. Quand nous sommes malades, ils ne nous emmènent pas à l’hôpital et ils ne nous donnent que des analgésiques. La moitié des gens avec qui nous sommes venus au Liban sont morts. »
« La personne avec qui je suis maintenant veut me violer. Je me débats avec lui. Il a récupéré mon téléphone. Il a dit qu’il ne le rendrait pas tant que je n’aurais pas accepté ses avances sexuelles. Je parviens à entrer en possession de mon téléphone quand il dort ou quand il sort. »
« J’ai dit à mon patron que je voulais retourner au Nigeria, il m’a répondu qu’il m’avait acheté ; que mort ou vive, je lui appartiens. J’ai un bébé de trois ans au Nigeria. Feminique Life Support, s’il vous plaît aidez-moi, ayez pitié de moi ! Je veux prendre soin de ma fille. S’il vous plaît, ne laissez pas ma mort faire pleurer mes parents. S’il vous plaît aidez-moi, ne permettez pas qu’il me tue dans ce pays. Je n’ai même pas de chambre pour dormir. Je dors au sol, dans le salon, avec tout ce froid. On ne me donne même pas un drap pour me couvrir, je porte des vêtements usés. Aidez-moi, s’il vous plaît, parce que lorsque cet homme a essayé de me violer, je l’ai repoussé, alors j’ai peur qu’il me tue. »
Mon enfant ne me connaît pas et je souffre trop. Le travail que je suis venue faire ici est différent de ce que je fais actuelle« ment, et au moment où je vous parle, je suis malade et ils m’ont donné uniquement des analgésiques. »
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