Le BlueBeans dans l’air du temps

Chic et glamour. C’est ainsi qu’on peut décrire ce lieu de restauration rapide qui vient d’ouvrir ses portes au quartier Ngousso de Yaoundé, non loin de la station Tradex. A toute heure de la journée et tous les jours de la semaine, le BlueBeans, puisqu’il s’agit de lui, connait une affluence considérable. Hommes, femmes, enfants, tout le monde y trouve son compte. Le plafond en staff et les murs en plâtre, recouverts de peintures violète, vert fluo et rose fushia, lui donnent l’aspect d’un restaurant à l’européenne. Normal, Austin Boyom, son propriétaire, est établit en occident : «J’ai voulu reproduire un fast-food à l’image de ceux que j’ai fréquenté dans les pays comme la Suisse et la France. Je pense que le résultat est plutôt satisfaisant.», explique t-il. C’est peu de le dire car, la plupart des clients est en extase devant la beauté des lieux : «Cet endroit est magnifique. Avec ses couleurs chatoyantes et la disposition des meubles, on se sent à l’aise, pratiquement chez sois.», affirme Karl Joyce Eyéné , un client.

Outre son cadre agréable, et son splendide décor, le Bluebeans est sollicité pour son menu aux plats aussi variés que délicieux. Entre autres : les beignets au haricot, le hamburger accompagné de frittes de pommes de terre, les saucisses de volaille et le poulet pané. Les boulettes de viande de bœufs servit avec des frittes de plantains, constituent la spécialité de ce fast-food. Pour ce qui est des boissons, c’est le jus de fleury et de Ndjindja qui ont ravi la vedette aux autres breuvages à savoir, les jus et les bières locales ou importées. De plus, les prix pratiqués sont abordables. Avec une somme de 1 000 F en poche ou un maximum de 2 500 F, le client est bien servit.

Il faut reconnaitre que le Bluebeans a su s’imposer dans le secteur de la restauration rapide, encore en plein essor à Yaoundé et même au Cameroun. Ouvert depuis le mois de Juillet 2012, il enregistre déjà plus de 120 clients par jour. D’après Austin Boyom, ce chiffre va au-delà de celui espéré : «Pour un début c’est très encourageant. Mais, nous aspirons à accueillir à la longue, toutes les populations de la ville de Yaoundé et même celles de tout le pays. En tout cas tout, le monde est bienvenu chez nous.» déclare t-il. Même si pour lui, le chemin est à moitié parcourus. Son rêve est d’étendre le Blue-Beans à d’autres quartiers de la ville et de créer des recettes qui seront commercialisées dans les restaurants, les hôtels, ainsi que dans plusieurs autres points de vente.