CamerounMusiquePortrait

Portrait: Bikim

A 13 ans, après les retrouvailles avec sa mère, il se découvre une vraie passion pour la musique qui devient son hobby favori : c’est la période chorale et apprentissage du chant. Il reçoit en cadeau de son grand frère sa première cassette audio réunissant les titres de rappeurs français du moment : Solaar, Raggasonic, NTM, IAM et Tonton David… Ainsi naîtront ses premiers textes, inspirés du rap français.

L’année d’après (1994), c’est la rencontre avec Fédéral, Taddy, Franck, Freddy, Oumarou, qui deviendront ses compagnons de route pendant presque 15 ans et avec qui il formera le « dirane posse» ( pour l’emission DELIRE de Foly Dirane )qui deviendra en 2001 le TNT (Today Na Today). Le jeune garçon part ensuite en aventure sur Douala afin de développer son art dans l’écriture, et sa capacité à chanter en « live » avec des musiciens. Accompagné de Taddy et Fédéral, il sillonne tous les meilleurs cabarets « live » de la ville (l’opéra, le rocksy, la cigale, le loft 66, le sénat, le cœur Fortuna, la canne a sucre, ange noir, écho de Bonandjo, etc.…). Le trio est repéré par le feu Etienne Blin du C.C.F. qui les place du coup sur les meilleurs plateaux-concert du pays.

La rencontre en décembre 1999 avec le collectif « Bisso na Bisso » fort de son succès donne la force à ce garçon et à ses amis de créer leur propre label de production de spectacles hip-hop « dych music » : Et c’est le coup de maître. Le groupe organise en 2000 au cinéma le Wouri un spectacle avec eux même en tête d’affiche et en guest bantou posy, négrissime et quelques autres… Voilà le premier gros carton exclusivement  hip-hop de la ville. Conséquence immédiate, la machine se met en route ; Aidés du boum des radios et télévisions privées, ils lancent une série de spectacles en 2002, permettant la découverte de nombreux artistes et leur ouvrent ainsi les portes de la scène professionnelle tout en leur offrant une vitrine. Fort de ce succès, le trio est repéré par Valère Hiobi de BAOBAB qui les invitera en Europe pour une série de spectacles. C’est ainsi que l’enfant de "Môm "ne reviendra pas au pays et s’installera sur le vieux continent.

Après ses retrouvailles en 2004 avec son vieux copain Ceeborg-g, celui-ci lui propose de sortir un maxi quatre titres afin de rester dans le « Game ». La même année BIKIM réalise le single « fire » et en 2005 le maxi  « brûle » qui sera distribué gratuitement sous le label « Marabout Style ». Cet exercice lui permet de prendre de l’assurance en solo, guidé par des influences musicales actuelles (Sean Paul, Shaggy, black eyes peace), il décide de servir à son public ce « street album » qu’il titre « on peut changer tout ça » sous son propre label NYK-Prod (crée en 2008) et la houlette de CHIVAZZ FIRM. En outre, à travers ces 9 titres qui parlent de son « combat », des souvenirs d’enfance (mini mini), de son optimisme en la personne humaine (on peut changer tout ça), de chansons qui ont marqué sa jeunesse et qui symbolisent la disparition d’amis chers (Mario, poussière), mais aussi le système mondial (le pire) et enfin de cœur, d’amour et de trahison (tu me fais chaud , boum chaka), il espère asseoir son nom dans le paysage musical .

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page