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Sur le plateau de tournage de « Inside »

Samedi 25 Août dernier était une journée très chargée pour l’ensemble de l’équipe de tournage du court métrage « Inside », une comédie qui révèle les réalités que vivent en majorité les jeunes diplômés africains en proie au chômage ; Rails, mini Jib ou grue, caméras dernière génération, bref tout un arsenal de matériels a été déployé pour s’assurer de la qualité du projet.

« Silence on tourne… Action !) Là sont les mots qui nous accueillent une fois arrivés sur le plateau de tournage ; la voix émanant du talkie-walkie n’est autre que celle du réalisateur Frank Olivier Ndéma, en plein dans son élément…La jeune assistant réalisateur Nathalie Mpesse (qui jusqu’ici nous servait de guide) s’empresse alors de nous susurrer quelques renseignements qui nous mettrons à la page du déroulement du tournage. L’émetteur et récepteur portatif annoncera par la suite l’interruption de la séquence 2 (en cours), le temps pour le réalisateur de faire une dernière mise au point, et c’est reparti de plus belle. A quelques mètres de là, le machiniste Claude Dogmo assité par Luc Ndoyé dit « Altéro king » et Marc Anda, installe le reste du matériel. Les acteurs attendent alors sagement sous l’ombre non loin de là leur passage, et c’est non sans jeter un dernier coup d’œil sur le scénario ; ne dit-on pas « l’homme n’est rien sans son bord… » Cette activité sera conduite par le 1er assistant réalisateur Bassé, et tout près de lui on remarque la présence de Paul Stevek (régisseur). Rien n’échappera alors à la camera de Narcisse Wandji, chargé de collecter les images et photos pour le « making of », et tout près de lui, le communicateur Martial Nguéa pour les interviews.

Quelques heures plus tard, changement de décor ; le soleil vient d’entamer la deuxième partie de sa course et même si on commence à noter quelques signes de fatigue sur le visage des acteurs, Frank O. Ndéma n’hésite pas à remonter le moral de la troupe, le tout sous une touche d’humour que viendra renforcer Eshu arrivé sur le plateau quelques secondes avant. Rostand Wandja (le cadreur) s’apprête à capturer la prochaine scène devant l’ISCAC (Institut Supérieur de formation aux métiers du Cinéma et de l’audiovisuel en Afrique Centrale), celle dans laquelle une jeune fille va chercher sa copine dans le but de la convaincre d’extorquer de l’argent au jeune leader du quartier qui s’était épris d’elle ; c’est d’ailleurs l’une des partie qui font l’objet de la thématique du film comme nous le confie Frank O. Ndéma « la thématique de ce film est axée sur l’arnaque et l’escroquerie, conséquences du chômage des jeunes qui sévit dans la majorité des pays africains ». Pour le réalisateur, « Inside » est le miroir qui reflète en quelque sorte la réalité que vivent en grand nombre les jeunes au pays, diplômés certes mais parfois obligés de se lancer dans des activités illégales pour survivre, ce qu’ils appellent communément la « Feymania ».

Ce mini film qui va de 6 à 13 minutes serait pour Frank O. Ndéma, un message clair à l’endroit de nos dirigeants, qui selon lui gagneraient à libérer la place aux jeunes, qui ne manquent d’ailleurs pas de compétences, mais se retrouvent malheureusement à les faire valoir dans l’illicite.

Le grand cinéaste Bassek Ba Kobhio arrivé lui aussi sur le plateau, ne manquera pas de donner quelques directives d’homme aguerri dans le métier, que l’équipe mettra en pratique illico. Il est 17 heures quand nous quittions le plateau d’Inside, fiers d’avoir pu assister à une production menée à 100% par des jeunes tous dévoués les uns comme les autres, et se faisant, avec beaucoup de plaisir.

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